Tourisme : Le Brésil connaît un moment historique pour son secteur touristique. Le pays a accueilli 7 millions de touristes internationaux entre janvier et septembre, soit une augmentation de 45 % par rapport à la même période en 2024. Le premier trimestre 2025 avait déjà été prometteur, avec 81 millions de dollars d’IDE dans le secteur, une hausse de 88 % par rapport à il y a un an. Le tourisme brésilien, qui représente 8 % du PIB et génère plus de 8 millions d’emplois, dépasse ses niveaux pré-pandémiques depuis 2023, confirmant son statut de destination mondiale « résiliente », d’après les dires de Julia Simpson, présidente du Conseil mondial du voyage et du tourisme en juin 2024.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!IDE : Les investissements directs étrangers (IDE) mondiaux ont baissé de 3 % au 1er semestre 2025, prolongeant un déclin de deux ans dû aux tensions commerciales, aux taux d’intérêt élevés et à l’incertitude géopolitique, selon la CNUCED. Cette baisse touche principalement les économies développées (fusions et acquisitions transfrontalières en baisse de 18 %) et l’Afrique (- 42 %), tandis que l’Amérique latine, les Caraïbes et les pays d’Asie en développement ont vu leurs flux augmenter. Les secteurs de l’industrie et des infrastructures sont impactés par les coûts d’emprunt et l’incertitude économique, entraînant une baisse des projets greenfield (- 17 %) et du financement de projets internationaux (- 11 % en nombre de transactions et – 8 % en valeur).
Ukraine : L’Ukraine va recevoir plus de 1,8 milliard d’euros de l’Union Européenne (UE) suite à l’adoption par le Conseil d’une décision relative au cinquième versement régulier de l’aide au titre de la facilité pour l’Ukraine de l’UE. La facilité pour l’Ukraine, qui est entrée en vigueur le 1er mars 2024, prévoit un financement stable pouvant atteindre 50 milliards d’euros, sous forme de dons et de prêts, afin de soutenir la reprise, la reconstruction et la modernisation de l’Ukraine pour la période 2024-2027. Depuis son entrée en vigueur, la facilité pour l’Ukraine a déjà versé 6 milliards d’euros sous forme de financement relais, 1,89 milliard d’euros sous forme de préfinancement et quatre tranches d’environ 4,2, 4,1, 3,5 et 3,2 milliards d’euros respectivement.
Pétrole : Le marché pétrolier brésilien connaît un essor notable, notamment grâce à l’exploitation de gisements pré-salifères à des coûts compétitifs (environ 20 dollars le baril), faisant du Brésil le huitième producteur mondial de brut (3,6 millions de barils/jour) et le cinquième exportateur. Cependant, cette expansion soulève des inquiétudes environnementales majeures. A l’aube de la COP30 de Belém, les autorités environnementales du Brésil ont approuvé le 20 octobre l’exploration pétrolière par Petrobras à 500 kilomètres de l’embouchure du fleuve Amazone. Cette zone, présentant un potentiel de 10 milliards de barils, mais aussi des écosystèmes sensibles et des populations indigènes, expose les ambiguïtés du gouvernement Lula sur la question climatique.
COP 30 : A l’approche de la COP 30 de Belém au Brésil, le Conseil de l’Union européenne est enfin parvenu à définir un accord pour son engagement en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) après plusieurs semaines de négociations. Cet accord vise à amender la Loi européenne sur le climat (LEC), fixant un objectif contraignant de réduction de 90 % des émissions nettes de GES d’ici 2040 par rapport au niveau de 1990, une étape jugée cruciale pour atteindre la neutralité climatique en 2050. Cette position du Conseil, qui servira de base de négociation avec le Parlement, inclut des ajustements pour soutenir la compétitivité de l’UE, la transition juste et les circonstances nationales.
