L’exécutif européen va réagir à l’expropriation du pétrolier espagnol Repsol de sa filiale argentine YPF, décidée à la mi-avril par la présidente Cristina Kirchner, et validée par le Congrès argentin la semaine dernière. Les mesures de rétorsion européennes pourraient prendre la forme d’une suspension des préférences commerciales accordées au pays via le système de préférences généralisées de l’UE (SPG), option défendue par l’Espagne. L’UE envisage en outre de déposer une plainte auprès de l’OMC dans les
semaines à venir contre les mesures de restriction à l’importation
adoptées par l’Argentine, qui a largement étendu depuis 2008 sa liste de
produits soumis à des licences d’importation.
L’expropriation de compagnies étrangères en Argentine et en Bolivie, la politique restrictive aux échanges menée par l’Argentine via son régime étendu de licences d’importation sont « un problème » pour ces deux pays, qui « auront plus de mal à obtenir l’investissement international dont ils ont besoin », avait déclaré Karel De Gucht, la semaine dernière à Bruxelles lors d’une conférence sur les relations UE/Brésil. « Ils sont aussi un problème pour l’UE, puisque ses entreprises sont directement affectées. Nous allons bientôt réagir à l’action de l’Argentine dans l’affaire Repsol, en particulier ».
Pour en savoir plus:
Lire tous nos contenus (actualités, salons, appels d’offres, sites de référence, réglementations, experts MOCI Club) sur l’Argentine en allant dans le GPS Business et en tapant « Argentine » dans l’onglet « Où »