Sur Internet, on était plutôt habitué aux arnaques venues, par e-mail, d´Afrique sub-saharienne (fausses loteries, pseudo fonds à sécuriser d´urgence grâce à l´ouverture d´une compte bancaire…) ou de Chine (fausses commandes aboutissant à de l´extorsion de fonds via des « cadeaux »…).
En voici une qui nous vient, semble-t-il, des Etats-Unis (où d´ailleurs, qui sait ?) et qui a été signalée par certaines chambres de commerce, dont celle de Basse-Normandie. Elle utilise les mêmes ficelles que les autres : « Une société américaine, changeant constamment de nom et d’adresse, continue de tenter d’escroquer des entreprises françaises, et plus particulièrement des prestataires de services (transporteurs/logisticiens, entreprises de nettoyage, transports de personnes…), signale ainsi la CRCI de Basse-Normandie dans sa Newsletter Internationale de novembre.
Le principe est toujours le même : l’entreprise française, en règle générale PME, se voit proposer un contrat pour des prestations de service hebdomadaires ou bi-hebdomadaires en France sur un an pour un montant d’environ 152 000 euros (+ 12 % de commissions). Un contrat ‘officiel’ lui est même faxé sous le sceau d’un cabinet d’avocats américains. »
Montant de l’arnaque : 7000 euros
Mais pour faire affaire, la PME sollicitée doit au préalable, en guise de garantie, un dépôt de « près de 7000 euros » auprès d´une compagnie d´assurance… « Naturellement, une fois le versement effectué, l’entreprise française ne reçoit plus aucune nouvelle »… Une des dernières fois où elle s´est manifestée, l´arnaqueur se prévalait d´une société dénommée First Capital USA et sa chargée d´affaires « Mme Chazal ».
Pour prolonger: relire Eric Woerth engage la guerre contre la contrefaçon et notre dossier Comment tirer profit d´Internet pour doper ses exportations
Christine Gilguy