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Redistribution des cartes dans le secteur des NTIC en Asie

Par Christine Gilguy
Publié il y a 13 ans
Dans Actualités
Temps de lecture : 7 mins read
Redistribution des cartes dans le secteur des NTIC en Asie

Hausse des salaires, essoufflement de la croissance du PIB, concurrence des autres pays de la région… L’attractivité chinoise s’émousse et le secteur des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) connaît une redistribution régionale des cartes dont la Malaisie, les Philippines ou encore l’Indonésie sont les possibles gagnants.

Le plus grand atelier du monde a du souci à se faire. La Chine, premier exportateur mondial de NTIC, a longtemps bénéficié d’une main d’œuvre peu chère, un argument de poids pour attirer les multinationales en quête de chaînes d’assemblage à moindre frais. Mais cet avantage comparatif s’affaiblit depuis une dizaine d’années. Le salaire moyen dans l’industrie manufacturière atteint désormais 485 dollars soit trois fois plus qu’en Indonésie (160 dollars) et deux fois plus qu’aux Philippines (232 dollars). En outre, les gouvernements des pays de l’Asie émergente (l’Asie moins le Japon et la Corée du Sud) ont depuis longtemps mis en place des politiques d’incitation à l’investissement dans ce secteur en plein essor en Asie.

« Très clairement, la crise et l’augmentation des coûts salariaux en Chine ont généré un besoin de comparaison par rapport à d’autres pays de la zone et l’on voit depuis deux ans des entreprises venir s’installer directement en Malaisie plutôt qu’en Chine, témoigne François Matraire, directeur du bureau Ubifrance à Kuala Lumpur. Elles se rendent compte que la Chine n’est pas un marché facile d’accès et que, même s’il revient plus cher de produire dans d’autres pays de la région, l’opération est intéressante sur le long terme ».

Pays de 28 millions d’habitants, la Malaisie est très spécialisée dans les NTIC. Ce secteur croît de 5 % par an et représente désormais 8,5 % du PIB malaisien. « La Malaisie est une des destinations les plus attractives pour les entreprises étrangères qui souhaitent externaliser leur production », souligne une étude publiée fin août par Natixis. En effet, Le pays a mis en place, à la fin des années 1990, un cadre juridique et douanier très favorable aux investisseurs étrangers (voir encadré page 58) et a su orienter le secteur vers des productions à plus grande valeur ajoutée, comme les semi-conducteurs et les LED, et donner une part plus importante aux services. Mais iIl est cependant concurrencé par des pays où les coûts de production sont inférieurs comme la Thaïlande, premier exportateur mondial de disques durs, ou les Philippines, qui fournissent 10 % de la demande mondiale de composants électroniques, ainsi que par l’Indonésie qui a misé sur ses matières premières et une production à faible valeur ajoutée.

Ainsi les Philippines, soucieuses de se démarquer dans un secteur où la concurrence régionale est rude, avec pour atout la maîtrise de l’anglais, se spécialisent dans la sous-traitance de services, en particulier les centres d’appel. Le pays est désormais la deuxième destination pour les services informatiques offshore, après l’Inde. Autre signe de la redistribution des cartes en Asie dans le secteur des NTIC en Asie, les SSII indiennes, dont certaines sont mondialement connues comme Wipro ou Infosys, sont de plus en plus nombreuses à s’installer dans d’autres pays asiatiques, à commencer par la Chine. « A plus long terme l’Inde est menacée par la hausse des salaires et par la pénurie d’effectifs à l’horizon 2020. Par conséquent, l’industrie doit donc monter en gamme pour faire face notamment à la concurrence des Philippines et de la Chine », note l’étude de Natixis.

Quid du géant chinois dans ce contexte ? Il n’a pas dit son dernier mot. Paradoxalement, le secteur des NTIC y est largement dominé par l’activité d’assemblage d’entreprises étrangères alors que la Chine possède des acteurs nationaux de poids, tels que Huawei et ZTE dans les télécoms, respectivement deuxième et cinquième mondiales en termes de parts de marché. De même, Lenovo (dans l’équipement informatique) et SMIC (dans les semi-conducteurs), deux entreprises qui figurent au troisième rang mondial dans leur secteur. Premiers fournisseurs du marché domestique, ces sociétés ne font pas de sous-traitance. Mais l’effet de taille du marché chinois marginalise les succès de ces entreprises. « Je crois que nous aurons un jour un Sony ou un Panasonic chinois, augure Nadia Chen, conseilleur export au bureau Ubifrance de Pékin. Par exemple, les tablettes de Lenovo apportent de vraies innovations mais souffrent d’une mauvaise réputation. La Chine est souvent accusée de contrefaçon, mais le Japon a également commencé par copier les produits européens ou américains avant de développer ses propres technologies, avec le succès que l’on sait ».

En attendant, la course aux brevets, encouragée par le gouvernement, est devenue un véritable sport national en Chine. Tous secteurs confondus, la Chine est devenue en 2011 le premier déposant mondial, devant les Etats-Unis et le Japon et devrait déposer 500 000 brevets en 2015, contre 314 000 en 2010, selon les prévisions de Thomson Reuters. Cette frénésie d’innovation ne doit cependant pas dissimuler que la qualité des brevets chinois laisse souvent à désirer. Selon l’office chinois de la propriété intellectuelle (SIPO), 46,4 % des inventions chinoises deviennent caduques au bout de cinq ans. Aucune entreprise chinoise ne figure non plus au classement « Top 100 Global Innovators », dressé par Thomson Reuters. Ce palmarès des entreprises les plus innovantes ne tient pas seulement compte des volumes, mais aussi du taux de réussite des dépôts de brevets, de la portée internationale du portefeuille de brevets, et de leur influence mesurée par le nombre de citations dans les revues scientifiques. Des critères que ne satisfont pas les entreprises chinoises, même les plus en pointe, telles Lenovo ou Huawei.

Les entreprises étrangères sont nombreuses à profiter de ce mouvement vers plus de qualité et d’innovation. « Les grands groupes français comme Cap Gemini, Open Group, Altran ou Dassault Systems sont présents depuis de nombreuses années mais nous voyons également de plus en plus de petites structures, notamment des start up, qui se spécialisent dans la stratégie digitale, le NFC (paiement par téléphone mobile) et les réseaux sociaux », remarque Nadia Chen. »

Le marché des NTIC chinois offre donc désormais des opportunités d’affaires, y compris pour les petites entreprises. Même son de cloche en Malaisie : « De plus en plus de PME françaises veulent s’installer en Malaisie, souligne François Matraire. Elles opèrent dans des secteurs très pointus à forte valeur ajoutée, comme les logiciels pour l’exploration pétrolière et gazière, le marketing des réseaux sociaux ou la création de contenu pour les opérateurs téléphoniques. Et elles ont toutes le réflexe de penser leur activité de manière régionale ».

Une obligation, selon François Matraire, du fait de la complémentarité des marchés des pays de l’Asean.
Ubifrance avait d’ailleurs décidé d’organiser pour la première fois, du 14 au 21 septembre dernier, un French Tech Tour en Chine, à l’instar de celui qu’elle organise déjà dans la Silicon Valley, aux Etats Unis. L’objectif était de faire se rencontrer des dirigeants de douze des plus grandes entreprises technologiques chinoises dont Tencent, Huawei, ZTE, China Unicom, TCL ainsi que Ren Ren et des PDG de sociétés innovantes françaises du secteur. « Pas seulement pour créer des partenariats ou des coentreprises en Chine, précise Nadia Chen, mais également pour collaborer hors du pays avec des entreprises chinoises déjà internationalisées ».

Si la Chine n’est plus l’atelier le moins cher du monde, elle a désormais l’intention d’inonder le marché mondial avec des produits à forte valeur ajoutée.

Sophie Creusillet

Le Vietnam, un cas particulier

Bien que disposant de trois acteurs nationaux d’envergure déjà présents à l’international (Viettel, VNPT et FPT), les NTIC vietnamiennes représentent une faible part des exportations. et de la production qui est, essentiellement de l’assemblage opéré pour des entreprises étrangères attirées par une politique d’incitations (assouplissement des restrictions sur les IDE, abaissement des droits de douanes, possibilité d’installer une entreprise à capital étranger…). Une corruption endémique et la faiblesse des structures financières sont toutefois dissuasives.

La Malaisie : un cadre juridique et douanier très favorable aux IDE

Dans le secteur manufacturier, une participation étrangère à 100 % du capital est autorisée et la prescription relative à la participation des Malais a été supprimée. Le régime des propriétés intellectuelles a été renforcé et le code malaisien du gouvernement d’entreprise a été révisé en 2007. Le gouvernement est en cours d’élaboration d’une loi sur la concurrence. Les investissements étrangers bénéficient de diverses incitations (un dégrèvement fiscal au titre des investissements, un refinancement de crédits à l’exportation, une double déduction de l’assurance pour les risques de crédit à l’exportation et pour la promotion des exportations).
 
La politique douanière s’est elle aussi assoupli. Les procédures ont été simplifiées et la moyenne des droits est de 8,7 %. D’autre part, la Malaisie fait partie de l’ASEAN et bénéficie à ce titre de tous ses accords régionaux. Le pays a aussi signé des accords de libre-échange bilatéraux avec le Japon, le Pakistan, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Inde, d’autres accords sont en cour de négociation avec les États-Unis et l’Union Européenne.
 
Concernant précisément le secteur des NTIC, le gouvernement a lancé en 1996 un projet stratégique visant à attirer les entreprises étrangères d’électronique et de multimédia : le Super corridor multimédia (MSC). « Les entreprises du MSC ont droit à une exonération au titre des investissements, une exemption des droits de douanes sur les ordinateurs et les biens d’équipement, aucune mesure de contrôle du capital, et pas de restriction en termes de recrutement d’expatriés. De plus, les sociétés dont la présence incitera d’autres entreprises à établir leurs activités dans le MSC ont droit à des mesures d’incitations spéciales », détaille Laure Gigris, auteur du rapport « Asie émergente : qui a su tirer parti des NTIC ? », publié en août par Natixis.

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