Luxe : perspectives contrastées en 2009

Le luxe résistera t-il à la crise ? L´Agence régionale d´information stratégique et technologique (Arist) de Paris pose la question dans une étude sur les acteurs et les marchés du secteur en France.

Selon des chiffres repris de l´ouvrage de Jean Castanarède « Le luxe » (collection Que sais-je 2008), le marché se répartit en 12 secteurs :  

Arts de la table (0,2 milliards d´euros de chiffre d’affaires en France et 1,5 milliards d´euros dans le monde), Automobiles de luxe, yachts, avions (1 md et 14 mds), Cosmétiques et parfums (15 mds  et 33,5 mds), Couture (10 mds et 30 mds), Gastronomie (2,6 mds  et 6 mds ), Haute fidélité ( 0,8 md  et 4 mds), Sports de luxe (0,6 mds  et 3 mds), Vins et spiritueux (20 mds et 40 mds), Horlogerie et joaillerie (3 mds et 12 mds ), OEuvres d´art (2 mds et 5 mds),  Maroquinerie, bagages et accessoires (6 mds et 18 mds), Tourisme et loisirs ( 5 mds et 13 mds).

Les auteurs rappellent qu´avec un tiers de la production mondiale, la France stimule le marché mondial. Et sur son site, le Comité Colbert souligne qu´en 2008 les 71 maisons de luxe rassemblées sous sa bannière ont réalisé à elles seules 22,4 milliards de chiffre d´affaires dont  82% à l´étranger.

 En 2009, sur un marché mondial du luxe où la baisse est estimée entre 7% et 10%, les perspectives sont contrastées. Ainsi Hermès (porté par la maroquinerie, la soie et les vêtements) surprenait le 6 février en prévoyant un chiffre d´affaires « au moins » stable, LVMH le même jour restait prudent tandis que le groupe suisse Richemont (dont Cartier), plombé par les montres et la joaillerie, affichait le 19 janvier son pessimisme.

Sylvette Figari