Lors du dernier Conseil annuel des gouverneurs de la
Banque européenne d’investissement (BEI), le 14 mai dernier, Werner
Hoyer, son président, a rappelé la priorité donnée aux PME sur la période
2013-2015. Et grâce à l’augmentation de 10 milliards d’euros de son capital,
décidée par les 27 sous l’impulsion du pacte de croissance de François
Hollande, ces sont 15 milliards d’euros supplémentaires de prêts qui seront
disponibles pour financer « le moteur de l’économie européenne ».
Werner Hoyer a également indiqué que la Banque était prête à envisager de nouveaux outils
de financement pour contribuer à alléger les contraintes financières qui pèsent
sur les PME. La BEI,
la Commission
européenne et la Banque
centrale européenne sont en train d’étudier des solutions pour renforcer
l’offre de crédits en faveur des PME, notamment dans les pays situés à la
périphérie de l’Europe.
À cet égard, le président de la BEI a souligné que la
titrisation pourrait être un outil propice pour relancer l’activité de prêt en
faveur des PME, tout en insistant sur la nécessité de se montrer prudent « en
gardant à l’esprit l’expérience de la crise des « subprimes »». Le président de la BEI a aussi abordé le problème
croissant du chômage des jeunes en Europe, indiquant que la BEI pourrait lier l’octroi de
prêts à des conditions favorables à la création de nouveaux emplois destinés
aux jeunes sans travail.
K. L, à Bruxelles
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