Chine : la plateforme TMall Global, place de marché filiale du groupe Alibaba basée à Hong Kong et dédiée aux produits de marques étrangères, vient de lancer une campagne de communication pour recruter de nouvelles marques européennes avec la promesse de les « propulser sur le marché chinois ». Objectif affiché, selon le communiqué diffusé le 14 novembre : introduire en 2024 10 000 nouvelles marques européennes sur le marché « en tirant parti d’algorithmes avancés pour les mettre en relation avec les consommateurs les plus appropriés ». Depuis sa création en 2014, TMall Global indique avoir accueilli 46 000 marques originaires de 90 pays dans des secteurs variés (beauté, parfum, alimentaire, high tech…), dont, pour la France, L’Oréal, La Roche-Posay, Vichy, NYX Professionnal Makeup, IT Cosmetics… D’après Willian Zhao, directeur général-Global Business Development de la plateforme, « il s’agit d’une étape importante dans notre engagement à proposer aux consommateurs une vaste sélection de produits provenant du monde entier, et à offrir aux marques étrangères des opportunités business inégalées sur le marché chinois. »
Égypte : l’impact du conflit entre Israël et le Hamas sur l’économie égyptienne commence à se faire sentir, en particulier sur le tourisme qui constitue une des principale source de recettes en devises du pays, signale une récente note du Service économique régional de Beyrouth. Si les annulations de dernière minute et départs prématurés de touristes sont restés limités jusqu’à présent, les voyagistes enregistrent depuis mi-octobre un ralentissement des réservations. Les réservations de billets d’avions seraient ainsi en chute de 26 % depuis le début du conflit, en glissement annuel. Une mauvaise nouvelle pour le pays alors que la saison touristique bat traditionnellement son plein durant la période hivernale. Au cours de la saison 2022-2023, le tourisme, en pleine reprise post-Covid, avait rapporté 13,6 milliards de dollars, en hausse de 26,8 %. Deux autres pays risque de souffrir d’un recul du tourisme en raison de ce conflit : la Jordanie et le Liban.
(Source : Brèves économiques Proche-Orient, Iran, Irak- N°42, 2-9 novembre)
États-Unis : la logistique « verte » a le vent en poupe Outre-Atlantique. Bolloré Logistics vient d’annoncer s’être associé avec son partenaire Sarcona pour lancer un nouveau service de logistique durable : la mise en service d’un camion électrique dédié à la livraison du dernier kilomètre entre le New Jersey et New York. Fabriqué aux États-Unis et doté d’une autonomie de plus de 320 kilomètres, le camion circulera 359 jours par an entre le centre de distribution de Bolloré Logistics à Ridgefield et le réseau de vente au détail du client au cœur de Manhattan, parcourant environ 60 km par jour.
Fret routier : selon le Comité national routier français (CNR), en 2023, l’inflation des coûts du transport routier de marchandise hors carburant atteint en moyenne annuelle + 6,3 %, tirée notamment par l’augmentation du poste conducteur : + 8 % pour les coûts salariaux (salaires + charges employeurs) et + 6,4 % pour les indemnités de déplacement. D’après un communiqué de la fédération Union TLF, pour 2024, le CNR prévoit une inflation des coûts hors carburant proche de + 6,8 %. L’élément prédominant demeure le coût de personnel de conduite : + 10 % en moyenne annuelle sur les coûts salariaux. Parmi les autres postes en forte augmentation, citons la maintenance des véhicules dont la prévision de hausse s’élève à + 5,2 %.
Royaume-Uni : le Conseil de l’Union européenne (UE) a donné le 15 novembre son feu vert à la participation du Royaume-Uni aux programmes de recherche et d’innovation Horizon Europe et d’observation de la terre Copernicus de l’UE, approuvant un accord de principe conclu entre la Commission et le gouvernement britannique le 7 septembre 2023. Selon cet accord de principe, à partir du 1er janvier 2024, les chercheurs et les organisations du Royaume-Uni pourront participer à Horizon Europe sur un pied d’égalité avec leurs homologues des États membres de l’UE. Dans le cadre de sa participation à Copernicus, le Royaume-Uni aura également accès aux services de surveillance et de suivi de l’espace de l’UE. La participation du Royaume-Uni sera soumise à toutes les garanties de l’accord de commerce et de coopération entre l’UE et le Royaume-Uni, y compris le paiement d’une taxe de participation au budget de l’UE.
