Coworking : un temps considéré comme le futur du marché des services de bureau et de l’immobilier d’entreprise dans les centres urbains, le coworking a du plomb dans l’aile depuis la Covid-19 mais aussi la faillite de WeWork, ex. étoile filante du marché des bureaux partagés. Critiquée pour la gestion controversée de sa direction et en difficulté depuis plusieurs mois (sa valorisation boursière s’est effondrée de 47 milliards de dollars en septembre 2019 à 44,5 millions de dollars en septembre 2023 !), WeWork a annoncé le 6 novembre déposer le bilan aux États-Unis, se mettant sous la protection du « chapitre 11» de la loi sur les faillites, et bientôt au Canada, où elle va faire jouer des accords de reconnaissance. Est-ce la fin de ce marché mondial naissant, stoppé net par la crise sanitaire et l’essor du télétravail qui s’en est suivi ? Pour l’heure, la faillite de WeWork provoque une onde de choc internationale tant l’ex. licorne avait rapidement déployé son concept. D’après Statista, elle est présente dans 119 villes -dont Paris pour la France- dans près d’une quarantaine de pays, avec en tête les États-Unis (32 villes), suivis de la Chine (11 ville).
Asie : la dépréciation du yuan pourrait se poursuivre à court terme, si la Banque centrale chinoise venait à baisser encore ses taux directeurs afin de soutenir l’activité, estime Rexecode dans sa lettre de novembre. Comme la devise chinoise, la roupie indienne a perdu 10 % de sa valeur face au dollar depuis fin 2021. Le yen japonais a quant a lui perdu 25 %. Dans ces deux pays la situation devrait se stabiliser si ni la Fed ni la BCE n’opèrent de remontée des taux. En attendant, cette dépréciation des devises asiatiques face au billet vert rend les produits Made in Asia plus compétitifs sur les marchés européen et américain.
Chine : à l’occasion de l’ouverture de la sixième Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) le 5 novembre à Shanghai, le Premier ministre chinois Li Qiang aurait affirmé l’ouverture croissante du marché chinois au commerce international et annoncé l’intention du pays d’augmenter ses importations pour atteindre 17 000 milliards de dollars d’achats de produits étrangers au cours des 5 prochaines années. Dans un post sur son compte linkedin, Chloé Berndt, directrice associée de la société de conseil VVR et par ailleurs co-présidente de l’OSCI, la fédération des société d’accompagnement à l’international, « ces deux annonces attendues par de nombreux exportateurs, représentent un signe positif dans la volonté de la Chine d’ouvrir et faciliter l’accès à son marché ».
Risque politique : la perception du risque politique s’améliore chez les assureurs pour le Brésil, mais se dégrade pour la Bolivie et le Gabon. Ainsi, conformément aux classifications des risques pays de l’Arrangement de l’OCDE, l’assureur-crédit belge Credendo a relevé la catégorie de prime pour les risques politiques sur les transactions d’exportation à moyen et long terme pour le Brésil (de 5 à 4 sur une échelle de 1 à 7, 7 représentant la catégorie de risque et de prime la plus élevée). Les catégories de primes de l’OCDE ont été en revanche abaissées pour la Bolivie et le Gabon, toutes deux passant de 6 à 7.