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Atlas 2023 des risques pays

Liban
Liban

LibanLBP

1. Notes de risque pays

OCDE : 7/7 (octobre 2022)

Allianz Trade : D4 (risque de court terme élevé (octobre 2022)

Coface : pays D ; environnement des affaires D (octobre 2022)

Credendo : court terme : 7/7 ; commercial : C ; risque de transfert : 7/7 (novembre 2022)

Atradius : 9/10 (octobre 2022).

2. Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Il est très difficile d’obtenir des informations fiables sur les entreprises locales : elles manquent de transparence, les bilans ne sont pas toujours très fiables. Recourir aux réseaux  Recourir aux réseaux d’affaires fran- çais et européens sur place. Un prestataire chypriote fournit néanmoins des informations plus ou moins satisfaisantes:

. Cedar Rose Int. Services Ltd Société de l’Arab Business Information, basée à Chypre et spécialisée sur le Maghreb, le Proche et le Moyen-Orient. Une des meilleures sources parmi les prestataires sur la zone.

www.cedar-rose.com

Tél. : +357 25 346630

3. Moyens de paiement

Monnaie locale

La livre libanaise (LBP).

Taux de change au 9 novembre 2022 :

1 EUR = 1 513,97 LBP 1

1 LBP = 0,00066 EUR

1 USD = 1507,50 LBP

1 LBP = 0,00066 USD

Monnaies de facturation des échanges

L’euro en premier, puis le dollar américain.

Conseillés

Le Liban vit une triste descente aux enfers avec la pire crise économique et financière qui ait pu survenir à un pays en paix depuis bien longtemps, ceci dans un contexte politique explosif. Avant la pandémie de la Covid-19 et la double explosion au port de Beyrouth début août 2020, et compte tenu du risque très élevé de non-transfert (7/7), près de 70 % des transactions (en dehors des paiements d’avance) étaient déjà sur la base de crédits documentaires souvent confirmés, offshore très souvent, le solde se répartissant entre virements bancaires, garantis par une lettre de crédit standby ou par une assurance-crédit et quelques rares opérations non sécurisées et donc à risques (remise documentaire par exemple). Depuis ces deux évènements de 2020, il est essentiel de ne négocier que des paiements d’avance ou offshore. L’État est en faillite, les réserves en devises de la Banque du Liban sont à sec (sa monnaie s’était effondrée de 90 % entre juin 2020 et juin 2021). Les banques locales, déjà très faibles contrairement à ce que l’on pouvait lire ici ou là, ont été frappées de plein fouet par la crise économique libanaise. Restrictions drastiques d’accès au dollar, limitation des transferts vers l’étranger, les entreprises ont de plus en plus recours au marché parallèle.

Déconseillés

Tous les autres, et plus particulièrement la remise documentaire si elle ne fait pas l’objet d’une traite avalisée par une banque de premier rang ou d’une couverture d’assurance-crédit.

Le conseil du crédit manager

Attention : depuis le 1er aout 2021, le Liban est l’objet d’un régime de sanctions ciblées à l’encontre de certains dirigeants libanais :règlement (UE) 2021/1275 du Conseil du 30 juillet 2021 concernant des mesures restrictives en raison de la situation au Liban (dernière mise à jour 13 avril 2022, https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX%3A02021R1275-20220413) ou sur le site du Trésor français (https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/sanctions-economiques/liban, mise à jour le 27 juillet 2022). Faire des affaires avec des entités liées de près ou de loin à ces personnes expose une entreprise européenne à ces sanctions.Les deux explosions qui ont détruit le port de Beyrouth et une partie de la ville, en août 2020, ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le gouvernement n’y a pas survécu et depuis, ce pays n’a toujours pas de gouvernement stable, le dernier, mis en place difficilement après les législatives de mai 2022, n’ayant tenu que quelques mois et expédiant les affaires courantes depuis le 31 octobre… Sont venues s’ajouter les coupures d’électricité dont souffre le pays depuis plusieurs années maintenant. La situation du Liban, loin d’être stabilisée, s’est encore un peu plus dégradée. C’est l’un des plus mauvais risques politiques et économiques pour les exportateurs. Le risque de non-transfert est au maximum, 7/7 selon le classement de Credendo, et ceci sans nul doute pour de longs mois encore, surtout compte tenu de la dégradation du système bancaire local. Si pendant longtemps, la grande majorité des prestataires ont continué de saluer la solidité du système bancaire libanais, certains ont oublié juste un petit détail : cette solidité ne profitait qu’à l’État et au secteur public. La Banque mondiale a même récemment comparé le système bancaire à un véritable système de pyramide de Ponzi, ou les nouveaux entrants financent les plus anciens… On s’en doute un peu, le comportement payeur des opérateurs locaux est plus que médiocre compte tenu du fait qu’ils ont un accès très limité au financement bancaire à court terme et ont donc recours au crédit fournisseur. De plus, les banques libanaises, qui pendant très longtemps ont bénéficié d’une solide réputation, souffrent aussi beaucoup de la crise syrienne et pour celles très implantées en Syrie, l’impact a été très important. Être très vigilant et très ferme sur les conditions de paiement et le suivi des échéances si, par obligation ou par laxisme, on est amené à accorder des délais de paiement non sécurisés.

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