Le groupe ESC Dijon Bourgogne et Oxford Brookes University Business School ont constitué le 25 mars une alliance pour proposer en commun des modules de formation, notamment dans le domaine du vin avec la création du master of arts « Food, Wine & Culture ». Objectif : se renforcer ensemble sur le marché de l’enseignement supérieur international et, selon les termes de Stéphane Bourcieu, directeur général du groupe ESC Dijon, « créer une école véritablement franco-britannique ».
Lors de la présentation officielle de cette alliance, le 25 mars à la Maison française d’Oxford, les représentants des deux institutions ont qualifié leurs relations de « longues fiançailles suivies d´un PACS ». En effet, depuis 2008, les deux institutions ont progressivement mis en place une stratégie qui devrait à terme déboucher sur un nouveau modèle de business school européenne. Mais avant d´officialiser leur union, les deux parties ont souhaité s´assurer que le courant passait bien entre elles et ce dans tous les domaines : enseignement, recherche, relations internationales, liens avec les entreprises, gouvernance, échanges d’étudiants et de professeurs…
Pour cimenter les liens, des binômes ont été constitués entre les responsables et les enseignants des deux écoles, qui doivent déboucher sur des programmes communs. Les premiers ont déjà été lancés en septembre 2010. Ce sont le bachelor marketing & business (version anglophone) et le master of Art « Food, Wine & Culture ». Aleth Montuelle, directrice du bachelor marketing & business explique au Moci qu´il a fallu une année entière, à elle-même et à son binôme Clive Wildish, chef de département économie et stratégie à Oxford Brookes University Business School, pour mettre à plat leurs programmes respectifs et constituer ensemble un cursus commun qui se déroule partiellement en France et partiellement au Royaume-Uni pour déboucher sur un diplôme délivré conjointement par les deux établissements.
Présente à l´occasion de ce lancement, Sian Hebert-Jones, directrice financière de Sodexo, a indiqué que ces modules de formation répondaient aux besoins de développement à l´international de son groupe. « Nous avons besoin de recruter de plus en plus dans les pays émergents. Or nous nous ne disposons pas dans l´immédiat d´un vivier international suffisant pour accompagner ce développement » a-t-elle déclaré.
Sylvette Figari, envoyée spéciale à Oxford