Cecilia Malmström a lancé un appel du pied au gouvernement chinois, le 27 janvier, pour accélérer les négociations sur un accord d’investissement lancées en janvier 2014*. « L’UE est prête à travailler dur sur cette négociation cette année. J’espère que la Chine est prête à se joindre à nous. C’est certainement un effort qui sera payant », a insisté la commissaire européenne au Commerce lors d’un événement dédié aux relations d’affaires entre les deux partenaires.
Faisant part des « discussions constructives » menées la semaine passée à Bruxelles lors d’un 4e round de négociations, la libérale suédoise a également rappelé les principaux objectifs de ce futur accord « au potentiel énorme » : la protection juridique des investissements et un accès au marché réciproques pour les investisseurs.
En ce qui concerne ce second volet, les Européens espèrent aboutir à la réduction, voire à l’élimination des restrictions à l’investissement étranger sur le marché chinois, comme, par exemple, les exigences en matière d’établissement ou les interdictions d’investissement sectoriel. Autant de barrières qui expliquent, aux dires de la commissaire, des flux d’investissement aujourd’hui bien au deçà de leur potentiel, l’UE étant le premier partenaire commercial de la Chine, la Chine le second partenaire de l’UE.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles
*Lire notamment :
–UE/Chine : coup d’envoi des négociations pour un accord sur l’investissement
–UE / Chine : De Gucht plaide pour un accord sur l’investissement et une solution négociée aux conflits