Le transitaire français 100 % digital Ovrsea poursuit son expansion internationale accélérée : après l’ouverture d’un bureau à New-York, retour en Europe avec une implantation à Milan.
L’année 2022 sera décidément l’année de l’internationalisation accélérée pour Ovrsea, transitaire 100 % digital créé en 2017 : après l’ouverture d’un premier bureau en Espagne, à Barcelone, puis d’un deuxième à New-York annoncé début mars dernier, retour en Europe avec la création d’un troisième bureau en Italie, à Milan.
« L’Italie est un pays-clé sur le marché de la logistique européenne, grâce à son réseau autoroutier, et maritime développé, et comptant de très nombreuses entreprises locales exportatrices, notamment dans les secteurs de l’automobile et des produits pharmaceutiques », justifie Ovrsea dans un communiqué, précisant qu’il travaille déjà pour de nombreux clients italiens, notamment de la cosmétique et du luxe.
Les objectif du transitaire français, créé en 2017 et affilié à Bolloré Logistics depuis février 2021, sont tout aussi ambitieux sur le marché italien que ceux qu’ils affichent pour les États-Unis : conquérir 300 entreprises italiennes pour un chiffre d’affaires facturé de 100 millions d’euros d’ici 2025 (outre-Atlantique, l’objectif est de 1000 clients pour une chiffre d’affaires facturé similaire d’ici 3 ans). Le transitaire français déclare avoir actuellement 700 clients dans le monde.
« L’ouverture de notre bureau à Milan est symbolique car l’expertise d’Ovrsea est tout particulièrement adaptée au savoir-faire et au dynamisme des entreprises italiennes, notamment dans les secteurs du luxe et du cosmétique, commente Arthur Barillas, fondateur d’Ovrsea, dans un communiqué. Les entreprises locales sont en quête de flexibilité et d’innovation pour fluidifier leurs processus d’import et d’export … ». Le recrutement de dix collaborateurs à Milan en 2022 vient d’être lancé.
La société ne compte pas s’arrêter là : en 2022, l’ouverture de bureaux supplémentaires est prévu, Ovrsea comptant atteindre d’ici la fin de l’année un effectif global de 200 salariés – le double de son effectif actuel- répartis dans cinq pays en Europe et en Amérique du Nord.
C.G