L’électricien japonais Tepco paye très cher la catastrophe de Fukushima : il a affiché une
perte nette de 1247,35 milliards de yens, près de 11 milliards d’euros, (au cours de son exercice clos au 31 mars. Cette perte abyssale, la plus importante jamais enregistrée par un groupe japonais non financier, prend en compte les dépréciations massives d’actifs résultant de l’arrêt brutal et
définitif d’au moins quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima
Daiichi (N°1) suite au séisme et au tsunami du 11 mars dernier. Les comptes ont également été plombés par les moyens qu’elle a dû déployer pour tenter de refroidir les réacteurs et traiter les eaux contaminées. Son patron, Masataka Shimizu, est poussé vers la sortie pour être remplacé par Toshio Nishizawa.