Lors de l’Assemblée générale de
l’Union des chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger
(Uccife), le 24 juin, quatre nouvelles structures ont fait leur entrée
dans comme membres de cette organisation, portant à 111 le nombre de ses adhérents : celles du Koweït, d’Arménie, d’Albanie et de Birmanie. Parmi eux, la Lettre confidentielle a rencontré les dirigeants de deux d’entre eux, le
French Business Council of Kuwait (FBCK) et le Club d’affaires franco-arménien
(Cafa), pour qui cette adhésion est une bonne nouvelle.
« A l’Uccife, ils sont assez souples sur le nom de la
structure », se félicite Anthony Chalhoub, qui préside le FBCK, « ce
qui est d’autant plus important pour nous, explique-t-il, que la loi koweïtienne interdit la constitution d’une Chambre ». En outre, « les
investisseurs étrangers ne peuvent pas détenir plus que 49 % dans une société
et comme 55 % de la part étrangère allaient à l’État pour tout bénéfice d’au
moins un million de dollars, nous avons longtemps végété », relate Anthony
Chalhoub.
Finalement, l’impôt a été baissé
à 15 %, le Koweït après ses voisins a commencé à s’ouvrir et, avec l’appui de
l’ambassade de France, le FBCK a pu devenir membre de l’Uccife et « engager
des négociations avec Ubifrance pour mener des activités de prospection du
marché et d’aide à des établissements temporaires ou permanents », précise
son président. « Il s’agit aussi pour nous
de faire connaître le Koweït à ceux qui n’ont pas pensé à cette
destination », renchérit la vice-présidente
Marie-Anne Benedetti. Depuis un an et demi,
le gouvernement de ce pays a établi un grand plan quinquennal d’infrastructures
de l’ordre de 100 à 130 milliards de dollars. Le FBCK vient d’engager une
Française parlant arabe.
S’agissant du Cafa, cette
structure à Erevan est jeune, puisqu’elle a été fondée en 2011, à l’initiative
de l’ambassadeur de France en Arménie, Henri Reynaud, avant la visite de
Nicolas Sarkozy, alors président de la République. « Pour aller au-delà de
la trentaine de membres, pour se structurer et devenir une vraie Chambre, nous
avons besoin de nous appuyer sur le réseau », expose Armand Pinarbasi, qui
préside le Cafa. Ce nouvel adhérent de l’Uccife entend maintenant mieux
accompagner les entreprises françaises et jouer simultanément un rôle dans l’export
arménien.
F.P