Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics : « Ma responsabilité, c’est de faire en sorte que l’usage des ressources budgétaires, qu’il s’agisse de financements directs ou de garanties, cible au plus près les cas de défaillances de marchés, dans lesquels l’accès au financement constitue un enjeu majeur de la compétitivité de notre offre. Je rappelle en effet que la France abrite pas moins de 47 assureurs-crédit et courtiers spécialisés. L’assurance-crédit publique, qui engage financièrement l’État, n’a pas vocation à se substituer à l’action de ces acteurs privés mais à la compléter, la catalyser, afin que le plus grand nombre de contrats possibles, quelle que soit leur taille ou leur pays de destination, puissent trouver financement ».
Extrait de son intervention en clôture de la matinée Bercy Financements Export, le 16 février à Bercy. Lire aussi, au sommaire de la Lettre confidentielle : Financements export : Bercy muscle encore son arsenal de soutiens aux exportateurs et Bpifrance / Financements export : comment le capitaine Dufourcq embarque les PME et ETI sur son bateau.
Matthias Fekl, secrétaire d’État au Commerce extérieur : « Nous travaillons très étroitement avec Michel Sapin, avec Emmanuel Macron, sur les financements export ». Sur la baisse des exigences de part française, notamment, le secrétaire d’État a indiqué qu’ils avaient cherché à trouver « le bon équilibre » entre les exigences de compétitivité et les exigences « légitimes » des citoyens français.
Déclaration lors de son intervention à la matinée Bercy Financements Export, le 16 février à Bercy. Lire aussi au sommaire de la Lettre confidentielle : Financements export : Bercy muscle encore son arsenal de soutiens aux exportateurs et Bpifrance / Financements export : comment le capitaine Dufourcq embarque les PME et ETI sur son bateau.
Patrice Fonlladosa, président Veolia Africa and Middle East : « Ce que nous avons vu, c’est l’apparition d’entreprises plus petites qui, avec l’appui de tous les acteurs du dispositifs de soutien export, viennent en complément sur les marchés d’infrastructures, sur des niches ou des expertises. On l’a vu sur environ la moitié des 14 pays en Afrique où nous travaillons ».
Propos tenus lors d’une table ronde consacrée à l’Afrique subsaharienne, dans le cadre de la matinée Bercy Financements Export le 16 février. Celui qui est également membre du comité Afrique du Medef témoignait sur les perspectives des PME sur les marchés d’Afrique subsaharienne.
Lire aussi au sommaire de la Lettre confidentielle : Financements export : Bercy muscle encore son arsenal de soutiens aux exportateurs
Armando Monteiro, ministre brésilien du Commerce : « Tout le monde se précipite en Iran actuellement… Le potentiel commercial est très important (…) Nous trouverons des solutions pour régler le problème des paiements, le type de paiement et la devise » (Everyone is racing after Iran now (…) The trade potential is very big (…) We will find ways to settle payments, the type of payment and currency.)
Cité par un article de l’agence Reuters –Exclusive: Brazil could waive U.S. dollar to bolster Iran trade – minister– relatant les efforts du Brésil pour saisir les opportunités de la levée des sanctions internationales sur l’Iran. Les autorités brésiliennes se sont notamment dites prêtes à être payées par leur clients iraniens en euros et d’autres devises que le dollar, notamment pour éviter l’écheveau des sanctions américaines.