Libre-échange / Asie : la conclusion du Partenariat économique intégral régional (RCEP), un traité de libre-échange promu par la Chine dans la région Asie-Pacifique, a été repoussée à 2019, selon des informations diffusées le 13 novembre en marge d’un Sommet de l’Asean (Association des nations d’Asie du sud-est) à Singapour, auquel le Premier ministre chinois Li Keqiang a assisté partiellement. Selon la presse, les négociateurs ont expliqué avoir besoin de plus de temps pour se mettre d’accord. Le RCEP doit regrouper les 10 pays de l’Asean et leurs partenaires dans la région (Chine, Japon, Australie, Inde, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande). Il exclut en revanche les États-Unis, apparaissant comme une réponse à l’unilatéralisme américain et à la guerre commerciale qui oppose Washington et Pékin depuis plusieurs mois. Le traité concurrent qui avait été promu par Barack Obama, prédécesseur de Donald Trump, le Partenariat transpacifique va entrer en vigueur cette année sans les États-Unis –qui s’en sont retirés début 2017– et sans la Chine, grâce à l’activisme du Japon. Si le RCEP, que soutient la Chine, apparaît comme l’accord de libre-échange le plus large, il est en revanche considéré comme moins ambitieux en termes de régulations.