Banque de l'(la grande) exportation : la nouvelle banque de l’export annoncée par le président François Hollande lors du Forum franco-africain pour une croissance partagée du 6 février à Bercy*, sera donc un nouvel instrument destiné au soutien des très gros contrats d’exportation, de 100 à 200 millions d’euros, par un mécanisme de refinancement des crédits export (principalement sous la forme de crédits acheteurs) accordés par les banques pour ces contrats, avec la garantie de l’État, via Coface/Direction des garanties publiques (DGP). Ce mécanisme s’adresse donc en premier lieu aux banques commerciales qui accompagnent les grands exportateurs sur des appels d’offres avec des offres de prêts aux clients étrangers. Et c’est le deuxième instrument en deux ans mis en place par Bercy pour faciliter le refinancement des banques sur les crédits export après l’introduction fin 2012, dans le catalogue des soutiens publiques, d’une « garantie rehaussée »**.
*Financements export : la nouvelle banque de l’export financera les grands contrats
**Crédit export : une « verbriefungsgarantie » à la française pour les grands contrats
Crédit export « propre » : Alstom devra bientôt se passer du soutien des garanties de l’État pour vendre à l’export ses centrales à charbon les plus polluantes. Le président français François Hollande s’y était engagé fin novembre 2014, lors de la Conférence environnementale consacrée à la transition énergétique. Manuel Valls l’a confirmé le 4 février devant le Conseil national de la transition écologique (CNTE). « Le président de la République l’a dit et je le répète : la France supprimera l’assurance-crédit à l’export des centrales à charbon sans stockage de CO2 », a-t-il notamment déclaré*. Selon le site d’information leschos.fr, une étude confidentielle de l’OCDE à laquelle l’agence Reuter a eu accès montre que « la France a été le plus gros fournisseur de crédit à l’exportation de centrales à charbon de 2003 à 2013 avec 1,8 milliard de dollars, suivie par l’Allemagne – dont le conglomérat Siemens est un grand fournisseur de technologie pour centrales à charbon – avec un milliard.
*Financements export : Alstom privé des soutiens publics pour ses centrales à charbons les plus polluantes
France-Maroc : La brouille diplomatique qui durait depuis un an est terminée. Cette réconciliation a été officiellement scellée le 9 février à Paris, lorsque le roi du Maroc Mohammed VI a été reçu par François Hollande à l’Elysée. Pour ceux qui aurait raté quelques épisodes, nous recommandons l’article de l’agence Reuters publié sur le site de la station RFI dès le 9 février.
Commission de régulation de l’énergie (CRE) : Christine Chauvet, ancienne secrétaire d’État au Commerce extérieur et ancienne directrice générale de l’ex. Centre français du commerce extérieur (CFCE) dans les années 90, a été nommée membre du collège de la CRE par le président du Sénat. Précédemment, depuis 2013, la nouvelle commissaire était directrice du développement des énergies renouvelables de GDF-Suez.
Kawneer Europe : le groupe Alcoa vient de confier à Georges Perelroizen, 58 ans, la présidence de Kawneer Europe, spécialiste des façades, menuiseries et solutions sur-mesure en aluminium. Ce dernier conserve son poste de directeur de Kawneer South West Europe.
Sopexa : Bassel Siblini, 31 ans, rejoint la société spécialisée dans le marketing des produits agricoles et alimentaires Sopexa en qualité de directeur d’agence pour le Proche et Moyen-Orient. Basée à Dubaï, l’agence Sopexa Proche & Moyen-Orient gère les budgets de marketing et communication de ses clients sur une zone élargie, incluant les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Koweït, Omar et le Qatar. Le recrutement de Bassel Siblini intervient dans un contexte de forte croissance de l’activité de Sopexa qui estime que son chiffre d’affaires devrait être multiplié par trois d’ici fin 2015 sur cette zone.