Diplomatie économique : les chambres de commerce tirent leur épingle du jeu

Partenaire extérieur unique des premières
Rencontres Quai d’Orsay Entreprises, le 9 avril, la CCI Paris Île de France et
son président, Pierre-Antoine Gailly, également président de l’Uccife, l’Union
des CCI françaises à l’étranger, sortent renforcés dans leur positionnement au sein
du dispositif d’aide à l’internationalisation des entreprises, en pleine
évolution.

D’autant plus que ce pilier de « l’Equipe de France de l’export » était le seul dirigeant d’un organisme extérieur au ministère des Affaires étrangères (MAE) à modérer une des
huit tables rondes prévues (voir la rubrique La semaine des acteurs d’aujourd’hui…). Et pas n’importe
laquelle : celles qui se tenait dans la grande salle à manger du Quai d’Orsay,
consacrée au thème « grands émergents, néo-émergents : nouveaux marchés,
nouveaux outils, nouvelles méthodes », où intervenaient notamment
Martine Aubry, représentante spéciale du MAE pour le partenariat avec la Chine,
Jacques Maire, directeur de la Direction des entreprises et de l’économie
internationale, et Ramon Fernandez directeur de la DG Trésor.

Rappelant
les différents volets de la stratégie du MAE en matière de diplomatie
économique (1), Jacque Maire a mis en pôle position les CCIFE pour devenir les
partenaires du réseau diplomatique dans les pays « orphelins » c’est-à-dire
ceux –que 160 au total dans l’ensemble du monde auquel il faut ajouter 92
consulats- où le poste diplomatique est seul, sans les renforts du réseau
économique (Services économiques, bureaux d’Ubifrance…), pour accueillir ou
accompagner les entreprises. « Nous allons nous inspirer de l’Allemagne pour
faire en sorte qu’il y ait une chambre de commerce unique, a-t-il indiqué. On
le fait avec l’Uccife et on le fera dans 10 pays orphelins dans l’année qui
vient ».

CG

(1) Lire : Diplomatie économique : la méthode Maire pour soutenir les ETI