1/ Bien définir le contenu de la mission
Le V.I.E n’est pas un stage en entreprise à l’international. Il ne doit pas servir à réaliser une simple étude de marché ou à « sonder » des possibilités d’affaires : il y a d’autres instruments pour cela. La formule doit permettre de développer un projet à l’export préalablement validé. L’objectif est d’aider à donner un coup d’accélérateur à une stratégie déjà existante.
2/ Sélectionner un V.I.E comme un cadre export
Un bon recrutement est une condition fondamentale du succès. Le jeune diplômé va représenter
l’entreprise à l’étranger. De plus, il a vocation à l’issue de la mission à être embauché dans l’entreprise.
Le profil du poste doit donc être défini de la manière la plus précise possible et l’entreprise ne doit pas agir dans la précipitation.
3/ Bien former le V.I.E avant son départ
Le dispositif permet au volontaire de résider sur le territoire français pendant une période allant jusqu’à 165 jours par an, soit un peu plus de cinq mois. L’entreprise a intérêt à en profiter pour former le jeune diplômé, lui transmettre la culture de l’entreprise et le présenter au personnel. Le volontaire doit être considéré dès la signature du contrat comme faisant partie du personnel de l’entreprise.
4/ Prévoir une structure d’hébergement
Le V.I.E doit être inséré dans une structure professionnelle. La solution du travail à domicile est à éviter impérativement. Si l’entreprise n’a pas de bureau local, il est conseillé de recourir à un partenaire (distributeur
par exemple), chambre de commerce française à l’étranger, Mission économique, portage, etc.
5/ Définir un mécanisme d’encadrement
Il est indispensable de mettre en place un système de suivi et de contrôle de l’activité du V.I.E dans le pays concerné. Les moyens modernes offerts par les télécommunications
(e-mail, téléphone par Internet, etc.) doivent être complétés par des visites régulières sur place. Il ne faut pas oublier que la relation de travail n’est pas identique à celle qu’on peut avoir avec un cadre expatrié.
Elle peut comporter aussi une part de « coaching » : la personne recrutée démarre sa première expérience professionnelle, ce n’est pas (encore) un vieux loup de l’export !
D.S.