De l’aveu d’un fonctionnaire à Bruxelles, spécialiste des
question commerciales : « Il ne faut pas attendre grand chose de concret
de ce sommet ». Organisé au Chili les 27 et 28 janvier prochains, le septième sommet UE/Amérique latine vise
surtout à « consolider » les relations avec le bloc Mercosur et à
« accélérer les négociations » qui butent toujours sur le volet
commercial de l’accord d’association. Les Européens devraient insister en
premier lieu sur l’importance d’un climat favorable
pour ses investissements, et d’une protection juridique adéquate. Le plan
d’action UE/Amérique latine 2012-2015 – base des discussions au cours de ce
sommet – inclut d’ailleurs un chapitre sur l’investissement. Celui-ci prévoit
un dialogue sur la promotion de cadres réglementaires stables et transparents
pour l’investissement mais aussi « d’une culture pour le respect des lois et
législations nationales, en particulier sur l’anti-corruption et la
protection de l’environnement ».
Autre point prioritaire côté européen,
étroitement lié au premier : les dangers du protectionnisme illustré par le cas des restrictions de l’Argentine, déjà
dénoncé par l’UE à l’OMC. En marge du sommet, enfin, des résultats plus
tangibles sont espérés pour les entreprises européennes. Menée par le commissaire à l’Industrie, Antonio Tajani, une
délégation de 50 entrepreneurs issus de 10 États membres tenteront de trouver
de nouveaux débouchés en Amérique latine.
K. L.