Un nouveau round de négociation pour l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Japon est prévu pour la semaine du 20 et 24 octobre à Bruxelles. Les négociateurs en chef, qui ne se sont pas revus depuis début juillet, devront notamment plancher sur la question épineuse du démantèlement des barrières non-tarifaires, notamment dans le secteur ferroviaire, qui reste une source majeure de blocage.
« La nécessité de l’ouverture du marché public ferroviaire ainsi que l’importance des indications géographiques et de l’accès au marché de produits agricoles transformées seront au menu des discussions », affirme une source européenne. Bien que la Commission ait recommandé la poursuite de la procédure de négociation, plusieurs États membres, dont la France et l’Allemagne, restent très sceptiques sur une possible résolution du problème.
Européens et Japonais s’appuieront notamment sur une deuxième liste de barrières non tarifaires demandée en interne par la Commission aux États membres, selon un bon connaisseur du dossier. Elle sera présentée à la partie japonaise lors de ce septième round de négociations. « Les États membres ont notamment demandé de connaître la chronologie des offres qui seront liées aux appels du marché public, certains d’entre eux soulignant qu’ils doit y avoir une réciprocité».
En parallèle, les ambassadeurs des 28 devraient avoir décidé -une réunion était prévue dans la soirée du 15 octobre, veille du Sommet- du delisting de trois sociétés ferroviaires japonaises dans le cadre de l’accord sur les marchés publics de l’OMC (East Japan Railway Company/JR East, la West Japan Ralway Compagny/JR West et la Central Japan Railway Company /JR Central). Rappelons que les négociations sur l’accord ont débuté en 2012.
Loreline Merelle, à Bruxelles