Mis en place en juin dernier lors du Sommet Union européenne – États-Unis, dans le cadre du « reset » de la relation transatlantique après l’ère Trump, le nouveau Conseil du commerce et des technologies (CCT) doit favoriser le commerce et les investissements entre les deux blocs par l’élimination des obstacles non tarifaires et une meilleure coopération en matière de technologies et de gouvernance numérique. Les détails de sa feuille de route, qui intéresse au plus haut point les entreprises des deux côtés de l’Atlantique, ont été dévoilés le 9 septembre.
Bruxelles et Washington ont ainsi précisé le 9 septembre les détails du contenu de la première réunion du CCT qui aura lieu le 29 septembre 2021 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, annonce un communiqué de la Commission européenne.
Elle sera coprésidée côté européen par Margrethe Vestager et Valdis Dombrovskis, vice-présidents exécutifs de la Commission européenne, et côté américain par Antony Blinken, secrétaire d’État américain, Gina Raimondo, secrétaire américaine au Commerce et Katherine Tai, représentante américaine au Commerce.
Au menu des discussions de ce premier CCT, les différents domaines listés par leurs équipes durant l’été, qui seront autant de chantiers à mener pour cette nouvelle instance.
« Depuis le sommet, nous avons travaillé d’arrache-pied pour recenser les domaines dans lesquels nous pouvons prendre des mesures concrètes afin que les politiques commerciales et technologiques profitent à nos concitoyens, en nous fondant sur nos valeurs démocratiques communes et notre partenariat économique, le plus important au monde, soulignent les co-présidents dans une déclaration commune. Conjointement avec le CCT, l’UE et les États-Unis œuvreront résolument pour une coopération solide et continue avec un large éventail de parties prenantes afin de favoriser une croissance de leurs deux économies qui soit largement partagée et en adéquation avec nos valeurs communes.»
Dix groupes de travail ont été constitué dans cet objectif au sein du CCT. Parmi les domaines auxquels ils s’attaqueront, la coopération en matière de normes technologiques, les enjeux du commerce mondial et la sûreté de la chaîne d’approvisionnement, les technologies climatiques et vertes, la sécurité et la compétitivité des technologies de l’information, la gouvernance des données et les plateformes technologiques, l’usage abusif de la technologie menaçant la sécurité et les droits de l’homme, les contrôles des exportations, le filtrage des investissements et l’utilisation des technologies par les petites et moyennes entreprises.
A suivre…