© Catalogue Christie’s
L´administration d´Etat des vestiges et monuments a fait part hier jeudi 26 février de son courroux dans un communiqué publié sur son site web.
Cette fois, c´est Christie´s, la maison d´enchères chargée de la vente de la collection Yves Saint Laurent, qui est visée. « L´administration d´Etat des vestiges et monuments s´oppose fermement et condamne toute vente d´objets culturels qui ont été exportées illégalement. Christie´s devra assumer toutes les conséquences entraînées par cette vente », annonce le communiqué. Avant de préciser sa menace quelques lignes plus bas, évoquant des « conséquences graves pour le développement de Christie´s en Chine ».
Lundi, le Tribunal de Paris, saisi par l´Association pour la protection de l´art chinois en Europe (Apace), avait autorisé la vente.
Ces deux bronzes datant du 18ème siècle avaient été rapportées en Europe suite au pillage du Palais d´été de Pékin par les troupes franco-anglaises lors de la deuxième guerre de l´opium en 1860. Elles ont été vendues à 15, 745 millions d´euros (pièce). Le ou les nouveaux propriétaires ont préféré conserver l´anonymat.
Sophie Creusillet