Marie-Andrée Ngwé, avocate d’affaires et présidente de la section Cameroun des CCEF : « Ceux qui sont déçus de l’Organisation pour l’harmonisation des affaires sont ceux qui pensaient que l’Ohada était la pilule magique. Reste que c’est un cas unique dans le monde, puisque ce droit est applicable directement dans les 17 États membres, et que c’est un droit dynamique, puisqu’au bout de 20 ans deux textes, sur les sociétés et les sûretés, ont été révisés. Au Cameroun, nous l’avons complété avec des lois sur les partenariats privé-public et sur l’investissement. Reste ‘insécurité juridique. L’Etat et les bailleurs de fonds ont compris que les textes ne suffisent pas, qu’il faut les appliquer. Et il y a, à l’heure actuelle, un accompagnement de l’Union européenne en matière de formation ». Déclaration faite le 22 octobre, à l’occasion d’un atelier d’informations organisé par Ubifrance sur l’Afrique centrale.
Bertrand Vuaroqueux, Syndicat national des agents des Douanes Snad-CGT : « Il y a dix ans, le port du Havre c’était 1,2 millions de conteneurs par an, 560 douaniers, trois agents de la concurrence et de la répression des fraudes. Aujourd’hui, c’est 2,5 millions de conteneurs mais moins de 400 douaniers et aucun agent de la DGCRF ». Cité dans un article du site d’information lesechos.fr du 21 octobre intitulé : « Le blues des douaniers français dans une Europe passoire ».
Jacques Souquet, P-dg et fondateur de SuperSonic Imagine : « La France dispose en effet aujourd’hui d’atouts précieux que sont sa richesse d’innovation, un environnement académique de qualité, un savoir-faire industriel incontestable et reconnu, pour contrer les acteurs historiques et les géants de l’électronique « BtoC » asiatiques qui commencent à s’intéresser de très près au marché de l’équipement médical de pointe. Elle a aussi ses géants de renommée mondiale … oserons-nous créer avec eux la filière Medtech française au rayonnement international ? Oui, osons … il y a urgence. » Extrait d’une tribune diffusée par courriel le 23 octobre, suite à la publication, le 11 octobre, du Rapport de la Commission « innovation 2030 » d’Anne Lauvergeon.
Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur : « Je trouve très bien qu’il (ndlr : Laurent Fabius) mobilise ses ambassadeurs. Pour ma part, je m’occupe de ce qui fait 90 % du commerce extérieur. Bien évidemment, je rencontre les grands groupes lorsque je me déplace. Mais j’emmène avec moi les PME, qui ont moins de visibilité. En les accompagnant, nous leur faisons gagner un temps fou. Je fais une diplomatie de terrain ». Extrait d’une interview publiée par le site usinenouvelle.com le 18 octobre, « dans le soutien à l’export, tout le monde fait tout, partout et nulle part » selon Nicole Bricq ».