A Mumbay, toujours, le 16 février (1), outre l’augmentation des investissements directs français en Inde, le président François Hollande a aussi évoqué sa volonté de stimuler des échanges commerciaux, qui peinent à atteindre les 8 milliards d’euros par an alors qu’il « avait été annoncé 12 milliards d’euros », allusion ironique à une ambition qui avait été affichée par son prédécesseur.
Il a apporté son soutien aux futures négociations entre l’UE et l’Inde pour l’ouverture réciproque des marchés, en précisant qu’il faudrait « que l’inde aussi fasse des efforts». Après avoir pris soin d’appeler à ce « qu’il y ait plus d’entreprises indiennes qui viennent investir en France », le président français a fait la promotion de la qualité de l’offre française sur un certain nombre des secteurs d’ores et déjà définis comme prioritaires à Bercy pour la politique de commerce extérieur : ceux liés au développement urbain (eau, efficacité énergétique, transports collectifs) ; les transports ferroviaires ; l’accès à l’eau potable ; le secteur spatial ; le nucléaire civil. Dans le transport ferroviaire, le président – le texte diffusé par l’Elysée faisant foi- a toutefois fait un petit lapsus qui n’aura échappé à personne en saluant « les nombreux accords qui ont été signés entre la SNCF et Indian Airways »…
(1) Lire aussi, dans la Lettre confidentielle du 21 février :
France/Inde (1) : appel du pied de François Hollande aux grands groupes
France / Inde (2) : entre Fabius et Bricq, une diplomatie économique à plusieurs facettes