C´est le constat de la 20ème édition de l´étude de l´Observatoire Cetelem de la Consommation en Europe réalisée avec la société d´études et de conseil BIPE et présentée aujourd´hui à Paris.
10 000 Européens de 13 pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Russie, Serbie et Slovaquie) ont été interrogés en décembre 2008. A la surprise générale, note Thierry Laborde, administrateur directeur général de BNP Paribas Personal Finance, malgré la crise les Européens sont plus optimistes pour 2009 qu´en 2008, sauf en République tchèque, Slovaquie, Allemagne et Espagne.
Contre toute attente également les intentions de consommation résistent plutôt bien. Trois pays se distinguent à la hausse : l´Allemagne, la Russie et la Belgique. La France se particularise par une baisse importante des intentions de consommer : seulement 26 % des Français souhaitent augmenter leurs dépenses en 2009 contre 45 % en 2008. Elle est aussi le seul pays européen à avoir une volonté d´épargner supérieure à celle de consommer.
Enfin en cas de hausse de leur pouvoir d´achat, les euro-consommateurs déclarent vouloir augmenter leurs dépenses sur trois postes principaux : l´alimentation en premier (21 %), la santé en deuxième (20 %) et les loisirs, la culture et le tourisme en troisième (16 %). Là encore, la France se démarque des autres pays européens avec un tiercé différent : alimentation (33 %), loisirs, culture, tourisme (18 %) et santé (9 %).
Isabelle Verdier