Dix-neuf entreprises sont les heureuses lauréates de l’appel à projets pour le financement de solutions innovantes pour la décarbonation des services essentiels lancé par la DG Trésor dans le cadre du volet export du Plan de Relance. Une sélection faite à partir de 56 dossiers de candidature, avec à la clé un financement du Fasep (Fonds d’étude études et d’aide au secteur privé) pour des études de faisabilité ou démonstrateurs.
Au total, ce sont 19 projets dans 19 pays distincts qui bénéficieront d’une subvention de l’État dans le cadre de cet appel à projets de France Relance, pour un montant total de 8,8 millions d’euros, financés par le Fasep. Sur ce total, 16 émanent de TPE ou PME.
L’Afrique subsaharienne est la première zone représentée avec 37 % des projets, suivie par l’Amérique latine et l’Asie (21 % chacune), l’Afrique du Nord-Moyen Orient (11 %), l’Océanie (5 %) et l’Europe (5 %).
Par secteur, 37 % adresse l’eau potable-assainissement-gestion des déchets, 32 % l’énergie, 16 % l’agriculture et l’alimentation, 11 % la mobilité et 5 % la santé et le numérique.
Voici le nom des entreprises et le pays de localisation de leur projet, nous renvoyons au dossier fourni par Bercy (voir plus bas)*, pour le détail de leur projet :
- Veolia et 1001fontaines (Cambodge)
- Altero (Mexique)
- Hydroconseil (Colombie)
- Graviwater (Burundi)
- Mascara (Vanuatu)
- Tesalys (Macédoine du Nord)
- Les Alchimistes (Maldives)
- Sncf Hubs et Connexions (Maroc)
- Prodeval et Suez (Inde)
- Fondem ( Ouganda)
- Novea énergies (Bénin)
- Lumila (Burkina Faso)
- Voltalia (Tunisie)
- Red clay management (Brésil)
- Midytek (Togo)
- Quercy refrigeration (Ouzbékistan)
- Carwatt (Tanzanie)
- Bluspark (Bolivie)
- Pod one (Sénégal)
Tous apportent des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans des domaines variés tels que la production d’hydrogène, le dessalement de l’eau, le traitement des déchets à risque infectieux, l’accès à l’électricité en zone rurale, le développement de la télémédecine verte ou l’agriculture biologique.
Selon un communiqué de Bercy, la sélection des lauréats a été assurée par un comité composé de représentants de la DG Trésor, du ministère de la Transition écologique, du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, du ministère des Solidarités et de la santé, de l’Agence française de développement (AFD) et de l’Agence de la transition écologique (Ademe).
Commentant l’annonce des résultats dans le communiqué, Bruno Lemaire ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, a déclaré : « Le volet export de France Relance témoigne de notre volonté d’accompagner les entreprises françaises, en particulier les PME, dans leur développement à l’international en déployant des moyens inédits. Notre ambition ne saurait être dissociée d’un objectif clair de verdissement de l’économie : aider nos entreprises à innover pour la transition, à exporter des solutions de décarbonation et à renforcer leur compétitivité sur des marchés d’avenir est une priorité. France Relance est un signal clair de l’engagement commun des entreprises et de l’État à construire ensemble une trajectoire durable pour notre économie comme pour les pays en développement. »
Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des finances et de la relance, chargée de l’Industrie : « La décarbonation de l’industrie tient un rôle clé dans notre capacité à faire face au défi de la transition écologique. Les investissements de France Relance constituent une réelle opportunité pour les entreprises françaises d’accélérer leur transition vers des processus industriels à empreinte carbone réduite. Investir dans le savoir-faire français, dans l’innovation au service de la transition écologique et dans l’exportation de technologies françaises, c’est aussi permettre au tissu industriel français de se diversifier en France et à l’international. »
*Le dossier complet de présentation des lauréats et de leur projet est téléchargeable ci-après