Les mesures douanières imposées par la
Russie depuis le 14 septembre – concernant les garanties supplémentaires exigées pour
les marchandises en transit transportées par la route (lire notre article) – ne seront appliquées que de façon
graduelle : d’abord le long de la frontière orientale, puis, à partir du 1er
décembre, le long de la frontière occidentale qui touche l’UE.
Ce nouveau report
offre un répit aux mission techniques européennes chargées de trouver un
compromis en accord avec la convention TIR (Transports routiers internationaux)
de l’ONU. « Le système TIR fonctionne et simplifie les
modalités douanières pour les marchandises en transit », a rappelé Siim Kallas,
en déplacement à Vilnius ce lundi 16 septembre. Pour le Commissaire aux
Transports, les mesures russes « ne font qu’ajouter au coût du commerce entre
nos pays, limitant ainsi la croissance de part et d’autre
».
Annoncée en juillet par les douanes russes, ces garanties additionnelle avaient provoqué un tollé à Bruxelles. Incluant la
communication de l’itinéraire de transit, le dépôt de garanties financières ou
l’obligation pour les camions d’être escortés jusqu’à la destination finale, elles
avaient été jugées contraires à la convention TIR par Algirdas Semeta, très
actif sur ce dossier. Le Commissaire en charge de l’Union douanière avait déjà
obtenu, cet été, un report de l’application de ces mesures, initialement prévues
le 14 août dernier.
K. L., à Bruxelles