Malgré sa
visite à Bruxelles en septembre dernier, et les pressions répétées de son administration sur
l’exécutif européen, Nicole Bricq, la ministre française du Commerce extérieur,
risque de ne pas obtenir l’activation de la clause de sauvegarde pour
l’automobile prévue dans l’accord de libre-échange UE/Corée du Sud. «Nous
enquêtons sur ce sujet, mais ce que les Français prétendent n’est tout
simplement pas vrai », a expliqué Karel De Gucht, dans un entretien à l’agence
allemande DPAla semaine passée. Sous la pression des ses constructeurs
automobiles, PSA Peugeot Citroën et Renault, et dans le contexte sensible du
dossier de la fermeture de l’usine Peugeot d’Aulnay, la France milite depuis cet
été pour une surveillance étroite des importations sur le marché européen des
voitures sud-coréennes, estimées en forte hausse un an seulement après la mise
en œuvre de l’accord le 1er juillet 2011. Le ministre du Redressement
productif, Arnaud Montebourg (…)
EXTRAIT D’UN ARTICLE DE LA LETTRE CONFIDENTIELLE DU JEUDI 11 NOVEMBRE
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