L’Arabie saoudite demeure un pays stable et le restera, selon Credendo, même si l’assureur-crédit belge, dans sa dernière évaluation du risque en mars, pointe des facteurs de risque politique à moyen et long terme : dépendance du pétrole, incertitude sur la succession royale et sur l’emploi des jeunes générations. Du coup, si le géant du Golfe est classé en catégorie 1 sur une échelle qui en comprend 7, bénéficiant ainsi de la meilleure évaluation possible en matière de risque politique à court terme, à moyen et long terme, il est placé pour le risque politique en catégorie 2.
S’agissant maintenant du risque commercial, l’Arabie saoudite est positionnée en B sur une échelle qui va de A à C. Un rang donc intermédiaire que Credendo explique par l’incertitude liée à la réussite ou à l’échec des nouveaux programmes de développement du marché du travail. Pour favoriser l’accès des jeunes dans les entreprises, le régime a augmenté les dépenses publiques et surtout engagé une politique de saudisation des emplois, qui inquiète les milieux d’affaires.
F. P.