La visite de Nicolas Sarkozy à Rio de Janeiro, au Brésil, ce 23 décembre, s´est révélée très fructueuse pour les industriels français et européens de l´armement. D´après le Figaro, environ de 11 milliards de contrats ont été signés à cette occasion.
Pour y parvenir, la France a concédé de nombreux transferts de technologie. Ainsi, Eurocopter, la filiale basée à Marignane du constructeur aéronautique européen EADS, a vendu cinquante hélicoptères de transport militaire à l´armée brésilienne. Ces appareils seront construits au Brésil. Brasilia a aussi commandé quatre sous-marins au constructeur naval français DCNS. En outre, la France va aider le Brésil à se doter d´une base de sous-marins et, à plus long-termes, d´un submersible à propulsion nucléaire.
Le Brésil ayant également prévu de renouveler sa flotte d´avions de combat, Dassault Aviation espère bientôt bénéficier de la bonne entente entre Paris et Brasilia. Le Rafale du constructeur français, jamais encore exporté, est candidat à l´appel d´offres brésilien qui doit s´achever au printemps prochain.
Par ailleurs, le 22 décembre, Nicolas Sarkozy a revêtu une dernière fois ses habits de président du Conseil de l´Union européenne pour renforcer le partenariat stratégique entre les 27 et le Brésil. Au cours de ce sommet, qui se tenait aussi à Rio, le chef d´Etat français, son homologue brésilien Luiz Inacia Lula da Silva et le président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso ont notamment abordé la question de la crise économique internationale. Nicolas Sarkozy a souhaité que l´UE et le Brésil préparent ensemble le sommet du G20 du 2 avril prochain pour y soumettre des « propositions communes ».
Pour prolonger : Relire notre dossier Brésil, 2009 : année de la « French touch » dans le Moci n°1828
M.A