Suite au veto brandi par l´Italie, qui s´oppose à l´accord de libre-échange entre l´Union européenne (UE) et la Corée du Sud, le ministre des Affaires étrangères de la Belgique, qui assure la présidence tournante de l´UE, a déclaré souhaiter « laisser le temps aux négociations ». Si toutes les garanties ne sont visiblement pas réunies, elles pourraient l’être lundi à l’issue des négociations qui auront lieu ce week-end, ont fait savoir les responsables européens. « Les préoccupations d’un Etat ne doivent pas occulter le fait que pour les 26 autres membres de l’UE la signature rapide de cet accord est une occasion à ne pas laisser passer », a ensuite averti le ministre, rappelant la volonté de tous d’obtenir un consensus « au plus tard le 6 octobre ». Pour entrer en vigueur, l’ALE doit être approuvé à l’unanimité des États membres de l’UE, avant d’obtenir le feu vert définitif du Parlement européen.