Les garanties offertes par la Commission européenne n’ont
pas infléchi la position du gouvernement russe. Depuis le 1er juillet, Moscou a
bien suspendu les importations de pommes
de terre et de semences en provenance de l’Union européenne (UE).
La menace planait depuis
janvier et émanait de l’agence russe chargée des questions vétérinaires et sanitaires.
Selon ses responsables, trois types de problèmes auraient été décelés, entre
2010 et 2013, sur plus d’une centaine de pommes de terre importées d’Allemagne,
de Belgique, du Royaume-Uni, d’Espagne, de Lituanie, des Pays-Bas, de Finlande,
de France et de République tchèque.
La Direction Générale en charge de la Santé
et de la Protection des Consommateurs à Bruxelles affirme avoir envoyé aux
autorités des « garanties additionnelles pour rassurer la Russie sur la
sécurité phytosanitaire de nos exportations ». La Commission déplore néanmoins
que Moscou n’ait jusqu’à présent pas répondu à ces propositions. Elle reproche
également à l’administration russe d’avoir « induit le public en erreur
sur le sujet ».
K. L., à Bruxelles