Laurent Fabius : » Le secteur de l’énergie, de manière générale, et plus spécifiquement des énergies renouvelables, est très dynamique en Inde, en particulier le domaine de l’énergie solaire, et les entreprises françaises produisent une part importante des capacités dans ce domaine. L’expertise française est à la disposition de l’Inde ainsi que pour d’autres technologies, comme l’éolien, les énergies bleues, la biomasse, l’hydroélectricité, etc. Et notre coopération dans ce domaine constitue un des piliers de notre partenariat stratégique et nous devons comprendre et savoir ce que nous pouvons faire dans ce domaine, en considérant ce qui a été désigné par la formule «Make in India». Et je pense que nous devons nous employer à mettre en place un partenariat de très très grande envergure entre l’Inde et la France dans ce domaine et bien sûr aussi dans le domaine de l’énergie nucléaire « .
Extrait du discours d’introduction du ministre français des Affaires étrangères et du développement à l’international, le 9 avril à Paris, au 7ème Forum d’affaires franco-indien. Pour en savoir plus, lire notre article en accès libre : France-Inde : tout sur la rafale d’accords dans l’aéronautique, l’espace, le rail ou l’énergie.
Ajai Shukla/Bharat Karnad, spécialistes indiens de la Défense : Dassault » a remporté une victoire inattendue par KO (…) Les Français ont été récompensés de leur obstination en obtenant exactement ce qu’ils voulaient : une commande pour des Rafale entièrement construits [en France, NDLR] sans transfert de technologies « .
Propos du chroniqueur au quotidien indien Business Standard Ajai Shukla, rapportés dans Les Echos du 15 avril. Ce spécialiste de la Défense critiquait ainsi la commande de 36 Rafales clé en mains à Paris, le 10 avril, qui, selon lui, « qui torpille la politique du Make in India du gouvernement « , selon Bharat Karnad, expert du think tank Centre for Policy Research à Delhi. Pour en savoir plus, lire aussi en accès libre sur notre site France-Inde : tout sur la rafale d’accords dans l’aéronautique, l’espace, le rail ou l’énergie.
Marwan Lahoud, président du Gifas : » Le marché des hélicoptères est en difficulté depuis trois ans. L’aviation civile a bénéficié de la demande croissance de transport aérien pendant la crise, alors que les avions et les hélicoptères privés étaient considérés comme un luxe. On a commencé à voir une reprise dans l’aviation d’affaires et puis les hélicoptères, à leur tour, ont bénéficié d’une reprise, mais voilà que la baisse des cours du pétrole fait que les grands clients dans les hydrocarbures différent leurs investissements. A cela s’ajoute le fait qu’il y a peu de commandes militaires. Airbus Helicopters prenait moins de commandes qu’il détenait de chiffre d’affaires. Heureusement, fin 2014-début 2015, il y a eu un mouvement à la hausse, avec notamment les ventes réalisées en Corée du Sud, et aussi un frémissement soutenu du segment civil. On peut donc espérer en 2015 un retour à un fonctionnement normal « .
Extrait des propos tenus par le président du Groupement des industries aéronautiques et spatiales (Gifas), également directeur général délégué à la Stratégie et à l’international d’Airbus Group, à l’occasion de la présentation du bilan 2014 de la profession, le 9 avril à Paris. Pour en savoir plus, lire en accès libre sur notre site Aéronautique et spatial : les livraisons s’envolent, grâce à l’export et au marché civil
Christophe Lecourtier, ambassadeur de France en Australie : « Pour une première approche, et même au-delà, compte tenu de la distance et des coûts de prospection, je recommande de s’adresser à Team France Australia, une organisation qui rassemble l’ambassade, Business France, les chambres de commerce et d’industries françaises en Australie (FACCI) et des acteurs privés. Cette Team – inaugurée durant la visite d’Etat du Président Hollande en novembre 2014 – n’a pas d’autre vocation que d’aider de nouvelles entreprises françaises à connaître et à prospecter le marché australien. Elle est unique en son genre ».
Extrait d’un article posté sur le site de Bpifrance début avril. Cette « Team France Australia », monté par l’ancien patron d’Ubifrance, pour qui les coulisses de l’Equipe de France à l’Export n’a aucun secret, aurait fortement impressionné, notamment, les participants à une réunion régionale des directeurs des Chambre de commerce et d’industrie française (CCIFI) de la zone Asie-Pacifique.