François Hollande, président de la République : « Aujourd’hui, je voulais, avec le Président Poutine, envoyer un message qui est celui de la désescalade. Et aujourd’hui, elle est possible »
Conclusion de sa déclaration à l’issue d’un entretien surprise avec le président russe Vladimir Poutine, lors d’une escale à Moscou le 8 décembre, de retour d’une visite de deux jours au Kazakhstan. A noter que dans un discours à la communauté française au Kazakhstan, après avoir rappelé le partenariat stratégique noué entre la France et le Kazakhstan, le président français avait souligné la position subtile de son homologue kazakhstanais, à la tête d’un pays de l’ex-République soviétique qui se veut une plaque tournante entre l’Asie et l’Europe : » Le président Nazarbaev m’a confirmé, une fois encore, que le Kazakhstan voulait être au cœur de l’Asie et de l’Europe par sa position géographique et sa position politique. Il est capable à la fois de signer un accord avec l’Union européenne et, en même temps, d’entrer dans l’Union économique eurasiatique « . Une posture qu’il aurait aimée que Kiev adopte plus tôt ?
Catherine Joffroy, avocate associée chez Salans : » Les contrats passés avant le 1er août 2014 ne sont pas concernés par les sanctions européennes contre la Russie, y compris le Mistral… d’un point de vue strictement juridique…Mais évidement, il s’agit d’une question politique « . Déclaration faite à l’occasion de l’atelier d’information » Russie, commet travailler pendant les sanctions ? « , organisé, le 10 décembre, par la CCI Paris Ile de France.