Six mois de pourparlers et quatre rounds de discussions auront suffi pour boucler un compromis qui permettra à l’Équateur de rejoindre la Colombie et le Pérou dans leur accord de libre-échange multi-partite avec l’Union européenne (UE).
Celui-ci favorisera l’accès du pays au marché européen pour ses principaux produits d’exportation – la pêche, les bananes, les fleurs coupées, le café, le cacao, les fruits et les noix. Pour l’UE, les gains en termes d’accès au marché sont en particulier attendus dans les secteurs de l’automobile et des boissons alcoolisées.
Au-delà de l’accès au marché, l’accord vise aussi à instaurer un environnement stable et prévisible pour les échanges et les investissements. Il prévoit en outre un arrangement ambitieux sur l’accès au marché de services, sur l’accès aux marchés publics et sur des dispositions relatives à la liberté d’établissement.
« Cet accord va stimuler nos échanges et nos investissements bilatéraux, et agir comme un moteur important pour le développement en Équateur », s’est félicité le commissaire au Commerce Karel De Gucht. Selon les chiffres de la Commission européenne, les exportations de l’UE vers l’Équateur ont atteint 2,3 milliards d’euros en 2013 ; ses importations – essentiellement des produits agricoles et des matières premières – sont évaluées à 2,6 milliards d’euros.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles