Négociateurs marocains et européens ont entamé le 7 avril une nouvelle semaine de pourparlers, la quatrième depuis le lancement officiel des discussions de l’ accord de libre-échange commercial approfondi (ALECA), le 1er mars 2013 à Rabat. Inquiets des conséquences d’une concurrence accrue des produits et services européens, le secteur privé marocain a réclamé d’être associé plus étroitement à ces négociations qu’il juge « peu transparentes »*.
« La revendication a été entendue », assurait la délégation européenne à Rabat qui a récemment multiplié les contacts pour tenir les associations d’entreprises et la société civile mieux informées du déroulement des discussions. L’ALECA s’inscrit dans le cadre de la nouvelle génération d’accords de libre-échange que l’UE envisage de conclure avec quatre pays du sud de la Méditerranée : le Maroc, la Jordanie, la Tunisie et l’Égypte.
Le futur accord couvrira le commerce, bien sûr, mais aussi les services, les marchés publics, les mouvements de capitaux, les mesures sanitaires et phytosanitaires, les droits de propriété industrielle et intellectuelle, la facilitation du commerce et le développement durable.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles
*Relire : ALE approfondi UE/Maroc : les sociétés marocaines craignent une « inondation » de leur marché