Un an après le lancement de leurs négociations pour un accord de libre-échange, entamées en avril 2013, l’Union européenne (UE) et le Japon ont échangé leurs offres de libéralisation tarifaire, lors du cinquième round des pourparlers qui s’est déroulé à Tokyo du 31 mars au 4 avril, selon les informations recueillies par la Lettre confidentielle.
Outre le chapitre sur les droits de douane et les contingents pour les marchandises, les discussions ont concerné tous les volets de l’accord allant des services à l’investissement ou aux marchés publics en passant par les obstacles techniques et les mesures non tarifaires, les règles d’origine, la facilitation du commerce ou la propriété intellectuelle, incluant les indications géographiques. Les discussions ont aussi porté sur les règle s de défense commerciale telles que les mesures antidumping, anti-subventions et de sauvegarde.
En plus de l’échange des offres sur l’accès au marché pour les marchandises, ce cinquième round de pourparlers a aussi « permis des progrès vers la consolidation du texte de l’accord », explique un négociateur à Bruxelles, précisant que les deux parties avaient également « jeté les bases d’une coopération future sur les questions liées à la réglementation ».
Comme indiqué dans son mandat de négociation, l’UE va maintenant procéder à un examen des progrès du Japon sur la levée des barrières non tarifaires susceptible de conduire à leur suspension si la part européenne juge ces avancées insuffisantes. Le mandat prévoit aussi une clause de sauvegarde pour protéger certains secteurs européens sensibles, rappelle l’exécutif européen.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles