Alors que la Commission européenne annonçait, à la suite du discours sur l’état de l’Union du président Obama, la semaine passée, le lancement « prochain » des discussions en vue d’un accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne (UE), Michel Barnier militait déjà pour la création d’une alliance financière transatlantique.
Selon le Commissaire au marché intérieur et aux services financiers, cette « alliance réglementaire » permettrait à terme de créer un vaste marché financier de part et d’autre de l’Atlantique. Si les deux blocs connaissent très peu de barrières économiques, ils font face à de nombreuses différences dans le domaine réglementaire et dans les pratiques de supervision, estime l’ancien ministre français.
Autre avantage : une telle alliance permettrait d’enregistrer des progrès dans la mise en œuvre des règles prudentielles bancaires (accord Bâle III), mais aussi « d’éviter les divergences dans la réglementation des produits dérivés et de converger plus vite vers des normes comptables internationales », a-t-il conclu.