Un an après l’adoption du plan régional d’internationalisation des entreprises (PRIE) en Pays de la Loire, la Région, qui en est le pilote, et les différents acteurs (CCI, Ubifrance…) ont décidé d’aller plus loin en définissant « un plan stratégique dans des filières d’excellence », dévoile à la Lettre confidentielle Armelle Rebuffet, directrice de CCI International dans cette Région.
Contrairement à certaines régions, qui ont placé d’entrée la politique de filière au cœur de leurs PRIE, celui des Pays de la Loire se présente plutôt comme un guide pratique, soulignant la stratégie régionale et surtout le dispositif d’accompagnement des entreprises, avec un grand 1 et un grand 2, qui sont « la coordination des partenaires… » et « les aides régionales à l’export ».
Pour les Pays de la Loire, l’appui aux filières va juste commencer. « Nous avons maintenant décidé de commencer un travail d’attractivité, de marketing territorial de pair avec l’internationalisation des entreprises », explique l’interlocuteur de la LC. Le volet attractivité touchera plus particulièrement des secteurs et produits avancés : biotechnologies, aéronautique, ferroviaire, matériaux composites, énergies renouvelables, notamment marines. Mais aussi lait, bien que l’agroalimentaire dans son ensemble est plutôt concerné par le volet soutien à l’export.
Les deux volets, attractivité et soutien à l’internationalisation des entreprises régionales, pourront encore tous deux être ouverts ensemble pour favoriser le développement de l’économie numérique en Pays de la Loire.
« Des comités de filières vont se réunir dès ce mois et une réunion du Hub international, structure de coordination des acteurs régionaux, permettra ensuite de faire le point en septembre », précise Armelle Rebuffet. Cette dernière a, par ailleurs, commencé un « travail de réflexion et de rationalisation des aides régionales ». « Nous l’avons proposé à la Région qui l’a accepté », a-t-elle confié.
Quelques aides existaient déjà avant le PRIE, mais le plan a permis de mettre en place un parcours de l’export. « Notre étude d’impact remontera jusqu’en 2008. Et il s’agit pour nous de déterminer le niveau de pénétration des aides en entreprise, de dresser des profils d’entreprises utilisatrices et l’impact des aides sur leurs chiffres d’affaires et sur leur organisation », précise Armelle Rebuffet.
Les résultats devraient être connus en septembre.
François Pargny