Invité à s’exprimer le 24 juin, à
l’occasion de l’Assemblée générale de l’Uccife, Louis Schweitzer, représentant
spécial du ministre des Affaires étrangères (MAE) pour le partenariat
France-Japon et ancien patron de Renault qui a initié le rapprochement avec le
constructeur japonais Nissan, a, somme toute fort logiquement, mis en valeur le
modèle de relations inter-entreprises de l’archipel.
Selon lui, « comme en
Allemagne, le soutien des grandes entreprises aux PME est plus constant ».
Et d’ajouter : « ce n’est peut-être pas leur intérêt à court terme,
mais çà l’est à long terme ». Et de préciser encore que « d’avoir des
fournisseurs automobiles puissants est un outil efficace pour des constructeurs
allemands». Enfin, Louis Schweitzer n’a pas omis d’aborder l’intérêt et
la capacité des Japonais pour des relations avec des entreprises étrangères.
« Au début, on prend du temps ». Alors, pour réussir, conseille-t-il,
il faut s’inscrire dans la durée ».
Pa ailleurs, pour les PME et les
ETI (entreprises à taille intermédiaire) à l’international, a-t-il souligné,
« il y a trop d’organismes remarquables » et « un ambassadeur
français à l’étranger ne fera peut-être pas le même geste pour inviter une PME
qu’une grande entreprise ». Et donc, assure-t-il, le réseau des Chambres
de Commerce et d’Industrie françaises à l’étranger est un « remarquable
outil », « irremplaçable pour les PME ».
François Pargny