Michel Barnier, chef de la négociation européenne pour le Brexit : « Être patriote et européen, ce n’est pas contradictoire. Aujourd’hui, trois pays européens, Allemagne, Royaume-Uni, France figurent encore dans le Top 10 mondial. Mais il y a de nouveaux pays qui émergent et, tous les dix ans, en tenant compte de l’évolution de la richesse mondiale, il y aura un des trois qui sera éjecté. A ce rythme, en 2050, il n’y a aura plus personne dans le G8, l’Allemagne sera 10ème. Nous sommes donc à un moment de vérité ». Propos tenus par l’ancien ministre français et commissaire européen, le 31 mai à Paris, à l’occasion de la Journée franco-allemande de l’économie, intitulée « Quel élan pour l’Europe ? ». Lire, à ce sujet, dans la LC de la semaine dernière : France / Allemagne : Paris et Berlin acteurs clés d’une relance de l’Europe.
Gaspard Koenig, président de GénérationLibre : « A l’Organisation mondiale du commerce, dans la grande salle, l’Union européenne est représentée au premier rang et, derrière, vous avez tous les États membres qui peuvent influencer la Commission européenne. L’OMC, avec son Organe de règlement des différents, a également traité 500 cas, ce qui a évité des guerres commerciales, et les décisions de l’ORD sont relativement bien exécutées. Donc, le multilatéralisme fonctionne et ce multilatéralisme a créé de la richesse partagée. Aujourd’hui, se développe une forme de néocolonialisme de la part de pays qui doivent être en concurrence avec des nations qu’ils ont pillées par le passé ». Propos tenus par le fondateur de ce think tank, le 31 mai à Paris, à l’occasion de la Journée franco-allemande de l’économie, intitulée « Quel élan pour l’Europe ? ». Lire, à ce sujet, dans la LC de la semaine dernière : France / Allemagne : Paris et Berlin acteurs clés d’une relance de l’Europe.