François Hollande, président français : « Le Qatar est un ami loyal de la France et cette relation va au-delà des
alternances politiques et des personnalités à la tête de nos deux pays. Et je souhaite que nos relations puissent se poursuivre dans la confiance, mais dans la transparence, et donc dans la franchise. »
Extrait du discours prononcé le 23 juin lors du dîner offert à l’Elysée en l’honneur de l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani.
Laurent Fabius, ministre des Affaires et du développement international : « Les sociétés françaises ont participé à cet essor économique et souhaitent accompagner vos projets de diversification. Total, présent au Qatar depuis 75 ans, Technip et Air Liquide, pour n’en citer que quelques-unes, ont été associées au développement de votre filière gazière. Au fil des années, nos partenariats se sont diversifiés vers de nouveaux secteurs. Je voudrais citer en exemple la relation historique entre Airbus et Qatar Airways qui est la compagnie de lancement de l’A350. Je pense aussi à la joint-venture entre Qatari Diar et Vinci qui réalise de nombreuses infrastructures au Qatar. Hier soir, en présence de l’Émir et du président de la République, a été signé en consortium avec Alstom, un grand contrat avec Qatar Rail pour la construction du tramway de la ville nouvelle de Lusail. Pour conclure cette liste qui est loin d’être exhaustive, je voudrais rappeler que le premier satellite qatarien, Eshail 1, a été mis sur orbite à la date prévue, en août 2013, par Arianespace. Hier, nous avons signé ensemble un accord pour promouvoir l’implantation des PME françaises au Qatar dans le cadre de la stratégie Qatar 2030. Ces succès permettent de bâtir un partenariat fondé sur l’excellence technologique, le long terme, la confiance et sur le développement de la formation. »
Extrait du discours prononcé le 24 juin lors du forum d’affaires France-Qatar, organisé par Medef International et la Chambre de commerce du Qatar au Quai d’Orsay.
Patrick Kron, Pdg d’Alstom : »C’est absolument clair : la réponse est positive dans les deux cas. Alstom reste présent, bien entendu dans son activité transports qui sortirait renforcée de cette opération puisque nous allons acheter la signalisation, l’ensemble des systèmes qui permet d’assurer la sécurité et la circulation des trains, autour de 600 millions d’euros sous réserve d’un certain nombre de vérifications en cours. Le deuxième volet, c’est que nous allons rester dans des co-entreprises entre GE et nous, dans trois domaines, les renouvelables, les réseaux et bien entendu le nucléaire : elles combineront les atouts d’Alstom notamment en France avec la puissance de feu de GE dans le monde. »
Réponse à la question de Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1, l’interrogeant sur le projet de rapprochement entre General Electric et l’industriel français : « Alstom va exister dans cinq ans ? Allez-vous garder le
nom ? ».