Charles Comiskey, Bank of Nova Scotia : « Avant cette semaine, j’aurais dit que les chances d’une fermeture du gouvernement étaient plutôt faibles. Ce qu’on apprend de ce Congrès dysfonctionnel, c’est que tout est possible ». Cité par le quotidien Les Echos du 2 octobre 2013 dans un article relatant l’impact du « shutdown » des Etats-Unis (fermeture des administrations fédérales et mise au chômage de leurs agents faute de budget) suite au refus par le Congrès américain – bloqué par une minorité de républicains radicaux opposés à la réforme de l’assurance-maladie du président Obama « l’Obamacare »- de voter le budget fédéral avant le 30 septembre minuit.
Guido Mantega, ministre des Finances du Brésil : « La situation de (la compagnie pétrolière) OGX a égratigné l’image du pays et celle de la Bourse ». Cité le 1er octobre par une dépêche de l’AFP relatant la faillite de cette société, qui met en péril le groupe EBX du miliardaire brésilien Eike Batista, désormais ex. success story de l’entrepreneuriat brésilien.
Les économistes de la Deutsche Bank : « Le risque politique est de retour dans la zone euro ». Cité par Le Monde daté du 1er octobre, dans un article consacré aux répercussions sur la zone euro de la énième crise politique italienne liée à la démission du gouvernement de coalition d’Enrico Letta des ministres du PDL de Silvio Berlusconi.
Romain Serman, consul général de France à San Francisco : “ Nous devons créer une mafia
française ! ”. Cité par le journal en ligne 01net, dans un article consacré aux Français de la Silicon Valley et intitulé : « Heureux comme un français dans la Silicon Valley », où est évoquée la diversité des organismes censés s’occuper des jeunes en quête de job ou d’entrepreneurs en quête de fonds pour créer leur start-up.
Mustapha Kamel Nabli, consultant, ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie : » Parler d’un processus de transition démocratique est prématuré. Il vaut mieux parler de transformations profondes des États arabes, Tunisie, Egypte, Yemen et Libye, où les anciens régimes sont tombés, Maroc et Jordanie, qui ont connu des changements majeurs, et Syrie où la lutte continue. Et plus qu’un printemps arabe, nous assistons à un changement climatique qui donne lieu à des catastrophes. Mais, quoi qu’il en soit, on ne reviendra pas à la période glaciaire précédente « . Déclaration le 25 septembre, à l’occasion du 31e Rendez-vous de la mondialisation, présidée par Christian Lequesne, directeur du Centre d’études et de recherches internationales (Ceri) et Jean Pisani-Ferry, commissaire général à la Stratégie et à la prospective.
Eric Morand, directeur des nouvelles technologies & innovation, Ubifrance : « J’ai moi-même vu trop souvent des entreprises pour lesquelles nous
avions organisé des rendez-vous commerciaux de haut niveau, qui avaient
suscité un réel intérêt de la part des prospects étrangers mais qui
ensuite n’avaient pas la bande passante pour faire un suivi efficace
derrière ! Dans ce cas, l’action est tout à fait contreproductive et il
en est de même d’ailleurs si de manière générale la PME n’a pas prévu
« le coup d’après », c’est-à-dire ce qu’elle fera si sa solution suscite
un intérêt : choix d’un distributeur/partenaire local, implantation
commerciale, adaptation du produit…. ». Extrait d’une réponse à la question « Y a-t-il des sociétés auxquelles vous déconseillez de se développer à l’international et pourquoi ? » posée par le magazine en ligne frenchweb.fr.