François Hollande, président de la République française : la France doit « doubler ses échanges économiques avec l’Afrique dans les deux sens, exportations et importations ». Pour le chef de l’État, « si nous ne regardons que l’intérêt de la France, nous pouvons évaluer à deux cent mille [le nombre d’]emplois en France qui pourraient être créés en cinq ans si nous doublions nos exportations vers le continent africain ». Pour nouer un nouveau partenariat avec l’Afrique, il fixe « trois principes » : le premier est la «colocalisation », de manière à ce que « l’investissement qui va se porter en Afrique, dans toute l’Afrique, francophone, anglophone, lusophone, arabophone, puisse avoir un effet en France »; le deuxième est « la transparence dans les mécanismes d’aide au développement » et en même temps « la transparence dans les appels d’offres »; le troisième est « l’engagement dans la durée ».
Déclaration en clôture du forum économique Afrique-France organisé à Bercy, mercredi 4 décembre, rapportée par Le Monde.fr.
Bernard Reybier, P-d g de Fermob (meubles de jardin design) : » Je n’ai jamais créé de service export. Fermob est une entreprise mondiale. Il faut démystifier, dans les plus petites sociétés, l’export, qui n’a rien de difficile « . Déclaration du patron de l’entreprise, qui a reçu, le 29 novembre à la CCI Paris Ile-de-France, le » Prix spécial de l’exportateur d’avenir Bpifrance « , qui clôturait la cérémonie de remise des » Prix des PME leaders à l’international » créés par Le Moci.
Jérôme Chartier, député (UMP) du Val d’Oise : « Laurent Fabius voulait venir mais son emploi du temps ne lui a pas permis. J’ai consulté beaucoup d’autres ministres, qui m’ont avoué leur faible connaissance du sujet ».
Extrait d’une interview parue le 29/11sur l’Express.fr ou l’organisateur des dixième Entretiens de Royaumont commentait le thème choisi cette année, centré sur les « nouveaux pays émergents ».
Alexandre Chokhine, président de l’Union russe des industriels et entrepreneurs (RSPP) : » Plus vite la Russie intègrera l’OCDE, mieux ce sera pour tout le monde, notamment les investisseurs français, parce que cela signifiera que le climat des affaires sera amélioré et que les obstacles à nos échanges seront levés « .
Déclaration faite, le 28 novembre à Paris, à l’occasion du Forum économique franco-russe, dans les locaux du Medef.