Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France (UDI) : « L’État a imposé un accord de non concurrence dans le seul but de faire subsister une structure publique dont la mission d’assistance export est superflue au vue des multiples solutions proposées par le privé. Mieux, Business France signe parfois « une délégation de service public» avec certaines chambres de commerce à l’international pour éviter de s’établir dans un pays, faute de ressources. En échange, Business France perçoit une commission sur des prestations réalisées dans le pays en question par la Chambre. Cela s’appelle un impôt déguisé. En Allemagne, l’action export relève exclusivement des chambres de commerce allemandes. Pour une société française exportatrice, on en compte quatre en Allemagne. Voilà qui devrait nous inspirer ! ».
Extrait de son Hebdolettre n° 28 du 7 juillet, dans laquelle le sénateur centriste, également, entre autres, secrétaire national de l’UDI au Commerce extérieur, s’en prend à la convention signée par Business France avec CCI France International, qui regroupe les CCI françaises à l’international, le 11 mars, sous l’égide de Matthias Fekl, secrétaire d’État (PS) au Commerce extérieur, à la promotion du tourisme et aux Français de l’étranger.
Pierre-René Lemas, Dg de la CDC : « Elle (ndlr : la BPI) doit être la banque des ETI et des PME, ainsi que celle de l’innovation. Ces entreprises ont besoin de produits simples et nous devons aussi les épauler à l’export car leur marché est mondial. Nous n’excluons pas que les garanties publiques à l’export actuellement gérées par la Coface le soient demain par Bpifrance. »
Extrait d’un entretien publié le 5 juillet par lejdd.fr dans lequel le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) répond à une question sur la place de Bpifrance dans la stratégie de la CDC.
Jean-René Buisson, P-dg de Sopexa : » Trop longtemps synonyme ‘d’organisme d’accompagnement des entreprises à l’export’, Sopexa souhaite, à travers cet outil, non seulement conforter sa place privilégiée aux côtés du monde interprofessionnel agroalimentaire, mais également séduire et convaincre entreprises françaises et clients internationaux », avant d’ajouter que son objectif « est de positionner Sopexa parmi les agences internationales qui comptent ! « .
Cité dans un communiqué de Sopexa diffusé le 7 juillet pour annoncé l’ouverture de son nouveau site Internet (voir dans la LC d’aujourd’hui, rubrique « Ça bouge« ).