Manuel Valls, Premier ministre : « Je le répète : les investissements chinois sont les bienvenus en France ! Nous venons de signer de nombreux accords ; d’autres le seront à Toulouse jeudi en notre présence [au forum d’affaires franco-chinois].» (…) « Nous avons décidé que les ressortissants de nos deux pays, Français et Chinois, bénéficieraient plus largement de visas de longue durée, jusqu’à 5 ans, lorsqu’ils veulent venir faire des affaires ou du tourisme dans l’autre pays.»
Déclarations faites à Matignon, le 30 juin, lors d’une conférence de presse donnée conjointement avec son homologue chinois Li Keqiang. Comme il l’avait fait en janvier, lors de sa visite à Pékin, Manuel Valls a appelé à poursuivre le rééquilibrage des échanges commerciaux entre la Chine et la France, notamment via des « investissements croisés ». Il a également informé le Premier ministre chinois des mesures importantes prises par la France pour faciliter la délivrance de visas aux ressortissants chinois.
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Matthias Fekl, SE au Commerce extérieur : « À la base, l’arbitrage était conçu pour protéger des entreprises contre des décisions arbitraires, des expropriations, des pillages de brevets. Mais, depuis plusieurs années, ces mécanismes servent à de grands groupes multinationaux pour attaquer des États, non plus contre des décisions arbitraires, mais contre des choix de politiques publiques. »
Cité par le journal belge Le Devoir le 29 juin, dans un article consacré à la position de la France sur la question du mécanisme d’arbitrage investisseurs/État (ISDS/Investors States Dispute Settlement) prévu dans le projet de Partenariat Transatlantique (TTIP/Transatlantic Trade and Investment Partnership) et d’ores et déjà inclus dans l’accord de libre-échange Union européenne/Canada. Le secrétaire d’État français, qui fait campagne depuis des semaines pour que ce mécanisme soit sorti des négociations en cours avec les États-Unis, précise, à propos de l’accord avec le Canada, que « à l’évidence, si on fait des propositions et qu’elles ne sont pas reprises, il n’y aura pas de majorité en France pour ratifier ce traité », assurant que « ce sera aussi le cas dans d’autres pays. ».
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Déclaration faite lors d’une présentation macro-microéconomique des tendances des risques pays dans le monde, à l’ouverture de la sixième édition du Forum Moci des « Risques et Opportunités à l’international », organisé le 26 juin, à Paris, à l’Hôtel des Arts & Métiers.
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