Laurent Fabius : « Le fait que la Chine et les États-Unis, qui sont les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique, aient décidé ensemble de réduire leurs émissions, constitue un important pas en avant. Ajoutée à l’accord européen d’octobre 2014 qui va dans le même sens, cette décision, même si elle reste limitée, devrait inciter tous les pays à s’engager concrètement contre le dérèglement climatique. Elle doit permettre d’aborder positivement les prochaines échéances, la COP 20 à Lima en décembre 2014, et surtout la décisive COP 21 en décembre 2015 à Paris, que présidera la France ».
Déclaration saluant, dans un communiqué, l’accord scellé entre les Etats-Unis et la Chine, en marge du Sommet de l’Apec à Pékin, pour de nouveaux engagements en faveur de la réduction de ces émissions. Lire en accès libre : Commerce international : la Chine et les Etats-Unis donnent le « la » sur le climat et les NTIC
Ludovic Subran, chef économiste de Euler Hermes : « En 2015, les exportations marocaines devraient augmenter de 8,4 milliards de DH pour tutoyer 240 milliards de DH à fin 2015. L’Europe, mais aussi l’Inde et l’Afrique, sont les destinations où ces opportunités additionnelles sont à saisir, notamment dans les secteurs produits chimiques, de l’agroalimentaire et du textile ».
Cité par le site d’information marocain Challenge.ma dans un article relatant la présentation, le 4 novembre, des résultats de la deuxième édition marocaine de l’Observatoire du commerce international. Pour la France, rappelons que les analystes de l’assureur-crédit avaient évalué à 30 milliards d’euros supplémentaires la demande adressée à la France (cliquez ICI).
Matthias Fekl, secrétaire d’Etat au Commerce extérieur : « Ce qui fait la force de l’Allemagne, c’est son Mittelstand, c’est-à-dire les PME et les ETI qui son robustes, innovantes, compétitives, qui vont conquérir des parts de marché partout dans le monde (…) Ce qui ne fonctionne pas en Allemagne, c’est toute une partie de la société précarisée avec des mini-jobs et sur lequel la grande coalition est train de revenir, avec l’idée du salaire minimum (…) Prenons en Allemagne, ce qui fonctionne. Mais ne croyons pas de manière béate que le modèle allemand est parfait et transposable tel quel dans notre pays ».
Retranscription d’une partie de ses déclarations sur BFM TV, dont il était l’invité du Grand Journal le 10 novembre, par le site d’information de cette chaîne d’information en continue bfmbusiness.bfmtv.com.
Rintaro Tamaki, secrétaire général adjoint de l’OCDE : « Le modèle de croissance actuel en Asie du Sud-Est n’est pas viable, mais la région se voit offrir une occasion idéale, alors qu’elle se modernise et développe ses infrastructures, de s’engager sur la voie d’une croissance verte ». Propos tenus lors de la présentation du rapport au Forum sur les stratégies de développement à faibles émissions en Asie, organisé le 11 novembre à Yogyakarta (Indonésie). Selon Rintaro Tamaki, « des politiques claires et prévisibles permettraient d’attirer des fonds publics et privés vers des projets d’infrastructures vertes capables de favoriser la croissance à long terme tout en préservant l’environnement. » D’après un rapport intitulé « Towards Green Growth in Southeast Asia », l’OCDE constate que » les ressources naturelles représentent plus de 20 % de la richesse de cette région du globe, contre 2 % en moyenne dans les pays de l’OCDE, et que leur appauvrissement s’accélère, surtout à Brunei, en Indonésie, en Thaïlande et au Vietnam ».