François Hollande, président de la République : « Il n’y aura pas d’annonce qui sera faite avant (NDLR : la visite de Narendra Modi) et je ne veux pas d’ailleurs que la visite du Premier ministre indien puisse être mise en rapport avec un contrat ».
Déclaration le 8 avril en marge d’un point presse conjoint avec le président Tunisien, Béji Caïd Essebsi, à Paris, alors que la presse indienne bruissait de multiples rumeurs, notamment sur d’ultimes tractations sur le montant final, à propos du contrat des Rafale. Paris et Dassault Aviation espèrent que des avancées décisives seront obtenues lors de la visite officielle du Premier ministre indien en France, qui doit commencer demain 10 avril, sur le contrat des 124 Rafale –dont 108 seront assemblés en Inde par Hindustan Aeronautics Limited (HAL)–, en négociation depuis 3 ans, pour un montant initial de 12 milliards USD (environ 11 Mds EUR).
Jean-Louis Gagnaire, vice-président de la Région Rhône-Alpes : « J’espère que nous pourrons jouer cartes sur table. Car si chacun arrive devant le juge avec sa petite solution, on peut faire une croix sur Erai. Ce sera la liquidation assurée. Nous allons essayer de voir quels peuvent être les apports des uns et des autres, pour sauver ce qui peut l’être. Cela ne signifie (pas) que toutes les activités pourront être reprises ».
Cité par le Journal des Entreprises le 7 avril, dans un article annonçant la tenue d’une réunion, le 10 avril, de différents protagonistes du dossier Erai (Entreprises Rhône-Alpes International), à l’initiative de celui qui est vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes en charge du développement économique, industrie et PME. Lire aussi, à la Une de la Lettre Confidentielle aujourd’hui : Erai : le calendrier se précipite la Région fait son retour autour de la table.
PCCW : « La volonté exprimée du gouvernement français de favoriser la recherche d’une solution européenne décourage la participation d’entreprises internationales. Nous avons donc décidé de mettre un terme à nos discussions avec Dailymotion et ses propriétaires actuels. »
Extrait du communiqué publié le 6 avril par le groupe hongkongais PCCW pour motiver son retrait du projet de reprise de 49 % de Dailymotion, la plateforme française de vidéos en ligne dont Orange veut se retirer, après qu’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, eût signifié à Orange (dont l’État détient encore 25 % du capital) de ne pas accorder l’exclusivité des négociations au groupe chinois avant d’avoir vu tous les partenaires potentiels intéressés. Du coup, Vivendi, que préside Vincent Bolloré, a obtenu d’entrer en négociation exclusive avec Orange sur une reprise de 80 % du capital, alors qu’Orange réunissait sont conseil d’administration le 7 avril. Dailymotion réalise un chiffre d’affaires de quelque 70 millions d’euros, à 80 % à l’international.