Pour l’heure, tout le côté opérationnel de l’organisation n’est pas complètement finalisé et mettra sans doute quelques mois encore avant d’être abouti : la loi créant la BPI n’est parue au Journal Officiel que le 1er janvier 2013 et les choses peuvent encore bouger. Mais, assure Alain Renck, « l’exportateur trouvera très vite toutes les équipes dédiées à l’international, y compris des développeurs, dans les mêmes locaux », soit des gens capables « de sourcer, d’auditer, de construire un plan de développement et conseiller sur son financement ». Les développeurs viendront en grande partie d’Ubifrance, comme prévu, que ce soit des agents en poste en France ou à l’étranger. « D’ici avril, ils seront opérationnels dans une dizaine de régions. D’ici septembre, le temps que les agents en poste à l’étranger rejoignent leur nouveau poste, ce sera le cas dans toutes les régionss » indique le directeur international d’Oséo. Et leur première priorité sera les 1000 ETI que cible le plan Bricq de relance des exportations. « Mais au-delà, on va construire de vraies task force, qui intégreront tous les acteurs de l’international, y compris provenant des conseils régionaux, pour faire du quasi porte à porte auprès des entrepreneurs. L’enjeu sera de les convaincre qu’ils doivent aller à l’international et qu’on peut les y aider » explique encore Alain Renck. La branche international de BPI France devrait aussi proposer de nouveaux produits pour financer de développement international des entreprises : «On y travaille, mais je ne peux rien vous dire pour le moment » confirme Alain Renck.